Le Shin Bet aurait tenté de joindre le chef de cabinet de Netanyahu à 5 heures du matin, le 7 octobre – média
Une information qui a été démentie avec vigueur par le bureau du Premier ministre, qui a évoqué "une invention totale"
L’agence de sécurité du Shin Bet aurait essayé d’entrer en contact avec Tzachi Braverman, le chef de cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu, à cinq heures du matin en date du 7 octobre 2023 – moins de deux heures avant la prise d’assaut meurtrière du sud d’Israël par le Hamas, qui avait commis un pogrom dans les communautés israéliennes.
La Treizième chaîne a indiqué que le Shin Bet avait tenté de joindre Braverman concernant des activités inhabituelles à Gaza – notamment concernant des indications qui semblaient établir que des cartes SIM israéliennes avaient été activées par le groupe terroriste.
Ynet avait fait savoir, lundi, que de hauts-responsables du bureau du Premier ministre avaient tenté de modifier les comptes-rendus des réunions sécuritaires qui avaient été consacrées aux avertissements reçus par des officiels du bureau du Premier ministre s’agissant des cartes SIM.
Le pogrom commis par le Hamas avait commencé à 6 heures 29 du matin, le 7 octobre, quand environ 3 000 terroristes avaient franchi la frontière séparant Gaza d’Israël sous couvert de milliers de tirs de roquettes. Ils avaient tué plus de 1 200 personnes et kidnappé 251 personnes, des civils en majorité, se livrant à des atrocités et perpétrant des violences sexuelles à grande échelle.
L’accusation laissant entendre que de hauts-responsables du cabinet du Premier ministre avaient tenté de faire chanter un officier de l’armée israélienne travaillant au bureau de Netanyahu pour l’obliger à modifier des comptes-rendus de ces réunions est l’un des nombreux scandales qui ont pris de l’ampleur ces dernières semaines.
Netanyahu a affirmé de manière répétée qu’il n’avait été informé de l’existence des cartes SIM qu’après le début du massacre et son bureau a catégoriquement nié les informations rendues publiques par Ynet, dénonçant « une invention totale ».
« Cela n’a absolument pas eu lieu », a fait savoir le bureau.
« En règle générale, l’actualisation des renseignements obtenus par le Shin Bet auprès du Premier ministre passe par le secrétaire militaire de ce dernier », a-t-il ajouté.
« Dans les heures qui ont précédé le massacre du 7 octobre, le chef d’état-major n’a reçu aucun appel téléphonique de qui que ce soit », a-t-il poursuivi.