Les forces américaines ont « détruit » 2 drones houthis lancés depuis le Yémen – CENTCOM
Le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) affirme avoir « détruit deux systèmes aériens sans pilote dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen » plus tôt aujourd’hui.
Les systèmes aériens représentaient une menace pour les forces américaines et de la coalition dans la région, ainsi que pour les navires transitant dans les eaux avoisinantes.
« Ces actions sont nécessaires pour protéger nos forces, garantir la liberté de navigation et rendre les eaux internationales plus sûres pour les navires américains, les navires de la coalition et les navires marchands. »
March 30 RED SEA UPDATE
Yesterday at 8:30 a.m. (Sanaa time) March 30, United States Central Command (CENTCOM) forces successfully engaged and destroyed two unmanned aerial systems (UAS) in Houthi-controlled areas of Yemen in self-defense. One was engaged over the Red Sea and the… pic.twitter.com/HfXt8AcccW
— U.S. Central Command (@CENTCOM) March 31, 2024
Les frappes aériennes israéliennes ont blessé 2 civils et causé des dégâts matériels – médias d’État syriens
L’agence de presse syrienne SANA, citant une source militaire, affirme que les frappes aériennes israéliennes dans la région de Damas ce soir ont blessé deux civils.
La source indique également que les frappes ont causé des « pertes matérielles » non précisées.
Israël aurait mené plusieurs frappes aériennes en Syrie au cours de la semaine dernière, tuant des terroristes liés à l’Iran, dont des éléments du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, et ciblant également des dépôts d’armes.
Les manifestants plantent leurs tentes devant la Knesset pour la première nuit d’une protestation de 4 jours
Les manifestants ont installé plus de cent tentes devant la Knesset à la suite de la grande manifestation anti-gouvernement de dimanche soir, s’installant au début de ce qui devrait être un événement de protestation de quatre jours dans la capitale israélienne.
« Je n’ai pas d’autre choix. Je pense que nous avons un [Premier] ministre ‘criminel' », déclare Deborah, une manifestante originaire du village de Timrat, dans le nord du pays, tout en rangeant ses affaires dans sa tente.
« Nous sommes au milieu d’un terrible enfer. Jusqu’où peut-on aller ? », demande-t-elle. « Il ne restera plus rien. »
La ligne de tentes s’étend presque entre la Knesset et le ministère des Affaires étrangères, à plusieurs rues de là. À côté des tentes individuelles de couchage se trouvent de plus grandes tentes logistiques montées par les différents mouvements de protestation impliqués dans la manifestation, ainsi que deux maquettes de chars d’assaut grandeur nature apportées par des vétérans de la guerre de Kippour.
Des manifestants aspergés d’un spray nauséabond après avoir bloqué Begin à Jérusalem ; une arrestation
Les forces de police israéliennes ont aspergé des manifestants d’un spray nauséabond pour tenter de disperser les foules qui bloquaient la circulation et allumaient des feux de joie sur l’autoroute Begin à Jérusalem, rapportent les médias israéliens.
La garde montée a été envoyée pour disperser les manifestants, qui ont ensuite continué à marcher en direction de la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu de Jérusalem.
Dans un communiqué, la police indique qu’un « émeutier » a été arrêté près du pont des Cordes et que la majorité des routes qui avaient été fermées à la circulation ont depuis été rouvertes.
Un jeune haredi de Mea Shearim brûle un drapeau israélien lors du rassemblement de Frères d’armes
Un adolescent haredi a mis le feu à un drapeau israélien dans le quartier de Mea Shearim à Jérusalem, plus tôt dans la soirée, après que le groupe Frères d’armes a organisé une manifestation contre l’inégalité de la conscription dans les rangs de l’armée israélienne dans ce quartier ultra-orthodoxe isolé.
Les médias israéliens rapportent que des œufs ont été lancés sur les manifestants et que plusieurs incidents violents ont éclaté entre des membres de la communauté et des manifestants.
Au cours de la manifestation, Dror Erez, membre de Frères d’armes, s’est adressé à la foule en yiddish, rapporte la Douzième chaîne.
« Nous voulons faire partie du peuple juif dans l’État d’Israël », a-t-il dit à la foule.
« Nous avons besoin que vous rejoigniez l’armée, nous ne pouvons pas vous porter sur notre dos. Nous voulons partager le fardeau [surnom du service militaire en Israël] équitablement, ce qui a été dans le passé ne peut pas continuer. »
Les médias syriens font état d’une attaque aérienne israélienne près de Damas
Les médias syriens font état d’une attaque aérienne israélienne présumée dans la région de Damas.
La radio pro-gouvernement Sham FM affirme que des explosions ont été entendues près de la ville de Dimas, au nord-ouest de la capitale.
Syria: Israel bombed tonight the NW. outskirts of Damascus, presumably targeting the Scientific Research Base in Jamraya.
It's the 4th time Israel bombs Assad-held Syria & Iranian assets this week. pic.twitter.com/8TlFTwupUH— QalaatM (@QalaatM) March 31, 2024
L’élue Avoda Naama Lazimi : Les manifestations sauvent l’État d’Israël
Les milliers de manifestants anti-gouvernement qui sont sortis dans la rue dimanche soir pour exiger des élections législatives anticipées sont en train de « sauver l’État », déclare la députée Naama Lazimi (Avoda) au Times of Israel.
S’exprimant en marge d’une manifestation de masse devant la Knesset, la parlementaire libérale affirme que le gouvernement n’a pas soutenu l’annulation des congés de printemps de la Knesset parce qu’il « ne se préoccupe pas de ce qui se passe ».
« Il ne s’agit pas seulement de quelque chose de symbolique, que les otages soient là et que nous soyons ici. Il s’agit également d’une question de fond. Si nous ne pouvons pas aider le peuple en temps de guerre, alors le peuple aura moins de réponses de la part de l’autorité de contrôle, la Knesset. C’est un grand décalage. Le temps de guerre est une période unique. Il y a les personnes déplacées, les otages et les gens qui ont besoin que nous soyons là pour eux maintenant. Les réservistes qui sont rentrés chez eux. »
Notant que la Knesset avait eu des vacances écourtées en 2020, elle souligne : « Ils pourraient au moins nous laisser des outils parlementaires. »
À la question de savoir si les manifestations auraient un impact, Lazimi répond qu’une année de manifestations anti-gouvernement a contribué à empêcher le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Justice Yariv Levin d’adopter leur programme largement controversé de refonte du système judiciaire.
« Yariv Levin voulait une dictature dans les deux mois. Les manifestations ont donc certainement été utiles », déclare-t-elle. « Elles ont sauvé Israël de la dictature et elles le feront encore aujourd’hui. Elles aideront à sauver Israël des destructeurs de l’intérieur, de ceux qui mettent en danger la sécurité d’Israël, [de ceux] qui siègent au gouvernement et qui mettent en danger l’existence de cette nation. »
Netanyahu : Le monde entier se ligue contre nous, c’est un mélange d’ignorance et d’antisémitisme
Dans les dernières minutes de sa conférence de presse, le Premier ministre Benjamin Netanyahu revient sur une question partielle qui lui avait été posée sur les raisons pour lesquelles le monde semble se liguer contre Israël.
« Ce qui s’est passé ces derniers mois, c’est que le terrible massacre du 7 octobre a été rapidement oublié et que le monde entier s’est ligué contre nous. Et il y a des gens, ici et à l’étranger, qui se disent qu’il y a peut-être quelque chose dans tout ça ; peut-être que nous ne sommes vraiment pas d’accord. »
Selon lui, les critiques, notamment internationales et américaines, se concentrent sur l’affirmation selon laquelle Israël et l’armée israélienne « ne font pas assez pour minimiser les pertes civiles ». « Ce n’est tout simplement pas le cas », insiste-t-il. « Et je ne suis pas le seul à le dire. »
Il cite des experts de renommée mondiale en matière de guerre urbaine, tels que David Petraeus et John Spencer, qui affirment « qu’aucune armée au monde n’a fait et ne fait ce que Tsahal a fait pour minimiser le nombre de victimes et réaliser des exploits qu’aucune autre armée n’a réussi à accomplir ».
S’exprimant avec plus de ferveur que jamais, il demande comment il se fait que les « bonnes gens » du monde entier se liguent contre Israël, que des manifestations importantes aient lieu dans les capitales du monde, alors que « pas un mot n’a été dit sur les millions de personnes massacrées ou déracinées de leurs foyers dans la guerre civile syrienne, ou dans la guerre interne au Yémen et ailleurs ». « Et sur le nombre beaucoup plus petit – chaque civil mort, chaque perte de ce type est, bien sûr, une tragédie, mais elle ne peut pas être comparée ; nous parlons de très petits nombres, comparés au massacre de millions […] Comment se fait-il que les pires choses soient crues : le génocide, les plaintes contre l’État d’Israël ? »
« J’ai un jour posé cette question à mon père, un historien de renommée mondiale qui s’est longuement penché sur la question de l’antisémitisme. Je lui ai demandé : ‘Comment se fait-il qu’ils aient cru, dans l’Antiquité, 500 ans avant le christianisme, aux pires choses contre les Juifs ; au Moyen-Âge, que nous utilisions le sang des bébés chrétiens pour cuire la matza ; et à l’époque moderne, à ce que les nazis ont diffusé ? Comment se fait-il que des millions de personnes dans le monde aient pu croire cela ?’ Je me suis dit : Ce doit être l’ignorance. »
Son père, dit Netanyahu, a répondu : « Pas seulement l’ignorance. »
« L’ignorance ne peut pas expliquer pourquoi un grand philosophe français comme Voltaire a cru aux allégations antisémites », se souvient Netanyahu. « Ni pourquoi un grand écrivain russe comme Dostoïevski a cru aux mensonges antisémites. »
« Il y a un virus qui nous accompagne depuis des millénaires », dit le Premier ministre. « Le virus de l’antisémitisme qui change de forme mais demeure. La question est de savoir ce que nous faisons pour y remédier. »
Deux choses, poursuit-il.
« Tout d’abord, nous avons créé un État pour pouvoir lutter physiquement contre ceux qui veulent nous tuer. Et deuxièmement, nous devons aussi, par tous les moyens, repousser ces attaques – et si nous ne nous unissons pas pour repousser ces attaques, personne ne le fera à notre place. »
Ainsi, conclut-il, « nous devons nous unir dans la défense physique et dans la défense morale contre les accusateurs – et les accuser de mensonges, d’hypocrisie, de fausseté. Je dirais que telle est notre mission : la lutte contre l’antisémitisme dans notre génération ».
Le plus grand rassemblement depuis le 7 octobre : 100 000 participants selon les organisateurs de Jérusalem
Plus de 100 000 personnes sont rassemblées devant la Knesset pour ce que les médias israéliens considèrent comme étant la plus grande manifestation à Jérusalem depuis le début de la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas.
Les estimations sont fournies par les organisateurs de la manifestation.
L’événement, accompagné d’une pléthore de manifestations anti-gouvernement plus modestes qui se déroulent simultanément dans toute la ville, marque le sixième mois de l’assaut barbare mené par le Hamas le 7 octobre.
Ynet rapporte que les manifestants prévoient de construire une « ville de tentes » devant la Knesset après le rassemblement, et de poursuivre la protestation tout au long de la semaine.
Gilad Kariv : Israël s’est « réveillé » et est prêt pour un changement de gouvernement
Le peuple israélien s’est « réveillé » et veut un nouveau Premier ministre, déclare le député Gilad Kariv (Avoda) au Times of Israel, au milieu de ce qui semble être la plus grande manifestation à Jérusalem depuis le début de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, le 7 octobre.
S’exprimant en marge d’un rassemblement de masse appelant à des élections législatives anticipées et au retour immédiat des otages, le député libéral affirme « qu’il est clair que pour gagner et ramener les otages, nous avons besoin d’un leadership différent ».
« Et aujourd’hui, il y a un appel très clair qui représente une grande partie de l’opinion publique israélienne », dit-il.
« Nous devons aller aux élections. Ce n’est pas une guerre de six jours, c’est une guerre de six mois et c’est le moment d’organiser des élections, après avoir conclu le prochain accord sur les otages. »
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