Israël en guerre - Jour 494

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Les proches des 6 otages exécutés : des responsables internationaux nous ont laissés tomber

Les familles révèlent par ailleurs l'ampleur de la famine dans laquelle se trouvait les six otages assassinés par le Hamas fin août

Cette combinaison de six photos non datées des otages, en haut à gauche, Hersh Goldberg-Polin, Ori Danino, Eden Yerushalmi ; en bas à gauche, Almog Sarusi, Alexander Lubnov, et Carmel Gat. (Crédit : Forum des familles des otages et disparus via AP)
Cette combinaison de six photos non datées des otages, en haut à gauche, Hersh Goldberg-Polin, Ori Danino, Eden Yerushalmi ; en bas à gauche, Almog Sarusi, Alexander Lubnov, et Carmel Gat. (Crédit : Forum des familles des otages et disparus via AP)

Les proches des six otages israéliens exécutés par leurs ravisseurs du Hamas le 29 août dernier ont écrit un texte paru dans le Time magazine américain, révélant des détails inédits sur l’ampleur de la famine endurée par leurs proches et sur les rencontres avec des responsables internationaux qui les ont laissés tomber pendant des mois de plaidoyer.

Le texte est écrit par le père de Carmel Gat et les parents de Hersh Goldberg-Polin, Ori Danino, Eden Yerushalmi, Almog Sarusi et Alexander Lobanov, ainsi que l’épouse de ce dernier. Les corps des six personnes enlevées ont été localisés par les troupes de Tsahal et ramenés en Israël deux jours après leur assassinat.

Les familles révèlent qu’au cours de sa captivité, le poids d’Alexander Lobanov est passé de 86 kg à 60 kg.

Elles affirment que Hersh Goldberg-Polin, qui mesurait environ 1m80, ne pesait que 52 kilogrammes lorsqu’il a été assassiné.

Le corps d’Eden Yerushalmi, qui mesurait 1,65 mètre, ne pesait que 36 kilos.

Les familles affirment que les dirigeants israéliens n’ont pas obtenu la libération de leurs proches et des autres otages « pour des calculs qu’ils jugeaient stratégiques ».

« Mais il y a tant d’autres personnes qui auraient pu faire beaucoup plus pour les sauver », ajoutent-elles. « Pendant 328 jours, beaucoup d’entre nous ont parcouru le monde et rencontré des hommes politiques, des diplomates, des hommes d’affaires, des célébrités – des gens de pouvoir. Ils nous ont fait des promesses, ont hoché la tête, nous ont tenu la main, ont pleuré avec nous, nous ont serrés fort dans leurs bras… puis n’ont pas réussi à obtenir des résultats ».

« Des célébrités nous ont rencontrés dans des pièces à l’écart, mais nous ont demandé de ne jamais en faire état publiquement ; elles craignaient de perdre leurs abonnés. Des dirigeants d’organisations d’aide humanitaire, dont la Croix-Rouge internationale et l’Organisation mondiale de la Santé, ont déclaré qu’ils aimeraient intervenir, mais qu’ils n’arrivaient pas à trouver le moyen de le faire. Deux religieux musulmans nous ont confidentiellement assuré, à tort, que nos proches s’en sortiraient parce que blesser des otages était contraire à l’islam ; mais eux et trop d’autres chefs religieux sont restés publiquement silencieux », poursuivent-ils.

« Plus d’un de ces nombreux détenteurs de pouvoir nous ont assuré que les otages survivraient, que leur retour n’était qu’une question de temps. Certains ont dit que nos proches souffraient, mais qu’ils n’étaient certainement pas en train de mourir ».

Les proches des otages assassinés terminent leur texte en lançant un appel aux acteurs internationaux : « Agissez maintenant pour ramener à la maison leurs 101 frères et sœurs qui se trouvent toujours à Gaza. Comme l’a demandé le rabbin Hillel dans l’ancienne loi juive, ‘Si ce n’est pas maintenant, QUAND ?’ ».

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