Liev Schreiber s’adresse aux étudiants de l’université de Tel Aviv
La star donne un cours au festival du film étudiant de l'université ; il explique que sa mère lui avait toujours dit qu'il faisait partie du peuple élu
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
L’acteur Liev Schreiber, en visite en Israël cette semaine, en tant qu’invité du festival du film étudiant de l’université de Tel Aviv, a donné des précisions sur ses origines juives et des conseils d’acteur lors d’une master class.
Schreiber, un acteur et réalisateur juif américain, a parlé des origines de son nom, (il a été nommé ainsi d’après Léon Tolstoï, l’un des écrivains préférés de sa mère), de sa judéité (sa mère était juive, son père ne l’était pas) et son grand-père, qui s’est rendu en Israël chaque année et a été une formidable source d’inspiration pour Schreiber.
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Schreiber, qui joue actuellement le rôle de Ray Donovan dans la série dramatique éponyme de Showtime, a parlé de son jeu d’acteur, une compétence qu’il a dit être à 50 % de l’intuition, 30 % de mise en scène et 20 % de travail cinématographique.
Il est apparu dans des dizaines de films, et sur scène aussi. Il a remporté le Tony Award 2004 du meilleur acteur pour sa performance dans « Glengarry Glen Ross ».
Schreiber a fait ses débuts en tant que réalisateur en 2005 en tant que réalisateur et auteur avec « Everything is Illuminated » [« Tout est illuminé »], basé sur le roman de Jonathan Safran Foer, racontant une histoire romancée d’un shtetl juif en Pologne. Il a également joué dans « Defiance » (2008), un film dont l’action se passe pendant la Seconde Guerre mondiale sur les partisans de Bielski.
Sa mère, expliquait-il, lui rappelait toujours sa judaïté et le fait qu’il faisait partie du peuple élu, un concept qu’il ne comprenait pas toujours.
Schreiber a parlé de la dualité dans n’importe quel personnage dramatique, également évidente dans Ray Donovan, qui incarne les stéréotypes masculins du courage ainsi que la gêne profonde dont il souffre en raison de l’abus sexuel dont il a été victime étant enfant.
En tant qu’acteur, a déclaré Schreiber, le grand défi n’est pas de tomber dans le piège du narcissisme.
« Ça aide quand on a des enfants », a-t-il poursuivi.
Cependant, boire du café avec une image de soi-même dessinée dessus ne soit pas le meilleur moyen d’éviter un trop grand intérêt pour soi-même..!