Israël en guerre - Jour 642

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L’Iran dit avoir « transféré » des détenus de la prison d’Evine après des frappes israéliennes

Les autorités ont déclaré avoir désamorcé deux missiles non explosés près d'une installation ; le bombardement constitue une violation du droit international, selon l'ONU

Illustration : La prison d'Evin en Iran. (Crédit : CC BY-SA 2.0 Ehsan Iran/Wikipedia)
Illustration : La prison d'Evin en Iran. (Crédit : CC BY-SA 2.0 Ehsan Iran/Wikipedia)

Le pouvoir judiciaire iranien a annoncé mardi avoir « transféré » des détenus d’Evine vers d’autres prisons de la province de Téhéran, au lendemain d’une frappe israélienne sur ce pénitencier de la capitale, qui a fait des morts.

Le nombre de prisonniers transférés n’a pas été précisé, mais plus tôt, le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, avait affirmé à la télévision d’Etat que la frappe avait fait des dégâts dans la prison, où sont détenus des Occidentaux, prisonniers politiques et opposants, et des morts et blessés « parmi le personnel, les visiteurs civils et les détenus ».

Les deux Français Cécile Kohler et Jacques Paris, qui y sont détenus depuis trois ans « n’auraient pas été touchés », a dit lundi le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, jugeant « inacceptable » la frappe israélienne.

Elle a détruit une partie du bâtiment administratif d’Evine, un vaste complexe fortifié situé au nord de Téhéran, dénoncé par les défenseurs des droits humains pour le traitement des détenus.

Les autorités iraniennes ont « désamorcé » deux missiles non explosés près de la prison, ont rapporté mardi des médias locaux.

Le bureau des droits humains de l’ONU a déclaré que la frappe aérienne sur la prison où se trouvaient des prisonniers politiques constituait une grave violation du droit international humanitaire.

Le ministre de la Défense Israel Katz a déclaré que la frappe aérienne israélienne avait touché la porte de la prison, un vaste complexe fortement fortifié où l’Iran incarcère des prisonniers politiques, des journalistes, des universitaires, des militants des droits humains, des ressortissants étrangers et d’autres personnes.

La prison est tristement célèbre parmi les militants pour ses actes de torture et autres violations des droits humains.

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