Israël en guerre - Jour 433

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Avant la libération prévue de prisonniers palestiniens, Ben Gvir demande à la police d’interrompre les célébrations

Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.

Le chef de la police israélienne, Kobi Shabtaï, à gauche, rencontrant le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, à droite, le 23 novembre 2023. (Autorisation)
Le chef de la police israélienne, Kobi Shabtaï, à gauche, rencontrant le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, à droite, le 23 novembre 2023. (Autorisation)

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, procède à une évaluation avec les hauts responsables de la police et des services pénitentiaires, avant la libération attendue de quelque 150 prisonniers palestiniens dans le cadre d’un accord avec le Hamas visant à échanger 50 otages israéliens contre une pause de quatre jours dans les combats.

Ben Gvir demande à la directrice de l’administration pénitentiaire israélienne, Katy Perry, de mettre un terme aux tentatives de célébration des libérations de prisonniers dans les établissements pénitentiaires, selon un communiqué du bureau de Ben Gvir.

De même, le ministre de la Sécurité nationale demande au chef de la police Kobi Shabtaï d’utiliser « une main de fer » contre les tentatives de célébration des libérations de prisonniers ou de soutien au terrorisme. Ben Gvir demande également à Shabtaï de renforcer la présence policière dans les lieux de retour prévus des prisonniers libérés, pour ceux qui sont libérés à l’intérieur de la ligne verte d’Israël.

En particulier, Ben Gvir dit que la police peut faire cesser les célébrations à Jérusalem-Est, où la police est très présente.

« Mes instructions sont claires : il ne doit pas y avoir d’expression de joie », déclare Ben Gvir. « Les manifestations de joie équivalent à un soutien au terrorisme, les célébrations de la victoire soutiennent ces ordures humaines, ces nazis. »

Jusqu’à 300 prisonniers palestiniens, tous des femmes et des mineurs qui n’ont pas été condamnés pour meurtre, peuvent être libérés si le Hamas accepte de libérer davantage d’otages israéliens, également tous des femmes et des enfants, dans le cadre de l’accord.

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