Avi Maoz affirme qu’il ne vise pas les LGBTQ, mais que les médias le « diabolisent »
Le chef du parti Noam, Avi Maoz, s’exprime lors du plénum de la Knesset avant de devenir vice-ministre en charge d’un organe « d’identité juive ». Il affirme que les récentes informations selon lesquelles son parti aurait dressé des listes de professionnels des médias homosexuels et de personnel du ministère de la Justice « de gauche » ne sont rien d’autre qu’une tentative des médias de le « diffamer, diaboliser et faire honte ».
La semaine dernière, le quotidien Yedioth Ahronoth a publié les listes préparées par le parti anti-LGBTQ en 2019 sous la forme d’un document interne, suscitant une large condamnation.
Maoz affirme qu’il n’a rien contre les personnes issues de la communauté LGBTQ et qu’il agit uniquement contre « le LGBT-isme en tant que programme et mouvement politique », ainsi que contre l’idéologie de gauche plutôt que contre des personnes gauchistes.
C’est pourquoi, dit-il, il votera bientôt en faveur de la nomination d’Amir Ohana, député du Likud, ouvertement homosexuel, au poste de président de la Knesset.
Maoz affirme que les médias « essaient délibérément et malicieusement de le présenter comme quelqu’un qui se bat contre certains individus ».
« Comme si des purifications staliniennes étaient sur le point de commencer, ou du moins une persécution maccarthyste. Bien sûr, la réalité est tout le contraire. »
Les listes « ne sont que des documents de lecture rassemblés à partir de sites d’information pour montrer l’influence dans divers systèmes publics », dit-il.