Ben Gvir attend avec impatience le départ de Gantz pour reprendre la main sur le gouvernement
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a déclaré qu’il exigerait un droit de regard accru sur les décisions du gouvernement, notamment au sein du cabinet de guerre, à la suite de la possible démission du parti HaMahane HaMamlahti du gouvernement ce soir.
Après la démission de Benny Gantz, chef du parti HaMahane HaMamlahti et ministre du cabinet de guerre, « j’exigerai que [la force électorale que je détiens] soit exprimée et non pas comme elle l’a été jusqu’à présent », a déclaré le ministre d’extrême droite lors de la conférence Muni Expo 2024 à Tel Aviv, ajoutant que si les personnes au pouvoir l’avaient écouté, « le 7 octobre aurait peut-être été différent ».
L’entrée de Gantz au gouvernement peu après le déclenchement de la guerre en octobre a affaibli l’influence de Ben Gvir en donnant au gouvernement suffisamment de soutien pour maintenir une majorité même si son parti ultra-nationaliste Otzma Yehudit quittait la coalition. Avec le départ de Gantz, le calcul de la coalition changera, rendant une fois de plus Netanyahu dépendant de Ben Gvir pour la survie de son gouvernement.
Ben Gvir a déclaré que sa vision était de « conquérir Gaza et [d’entrer] en guerre contre le [groupe terroriste chiite libanais du] Hezbollah », ajoutant que si Netanyahu acceptait un accord d’otage « imprudent », « je ne serais pas là ».
Il a également accueilli favorablement la démission imminente de Gantz et lui a dit « bon débarras ».
« Nous avions convenu qu’il entrerait au gouvernement et nous pensions qu’il était venu pour créer l’unité, mais en réalité, il est venu pour créer le chaos et promouvoir son programme politique », a déclaré Ben Gvir, ont rapporté des médias israéliens.
« Je pense que leur départ est important, et je dois redevenir une force dirigeante comme je l’étais avant que Gantz n’entre au gouvernement. »