Israël en guerre - Jour 472

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Chef des rebelles syriens : Nous ne deviendrons pas une « rampe de lancement pour des attaques » contre Israël

Abu Mohammed al-Jolani, chef du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex branche d’Al-Qaïda en Syrie, qui a dirigé une offensive éclair faisant tomber le gouvernement de Bashar el-Assad, s'adressant à la foule dans la mosquée des Omeyyades de la capitale, le 8 décembre 2024. (Crédit : Aref Tammawi/AFP)
Abu Mohammed al-Jolani, chef du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex branche d’Al-Qaïda en Syrie, qui a dirigé une offensive éclair faisant tomber le gouvernement de Bashar el-Assad, s'adressant à la foule dans la mosquée des Omeyyades de la capitale, le 8 décembre 2024. (Crédit : Aref Tammawi/AFP)

Le chef du groupe rebelle syrien qui a provoqué la chute de Bachar al-Assad a affirmé que les nouveaux dirigeants du pays ne laisseront pas la Syrie devenir un territoire exploité pour lancer des attaques contre Israël ou contre d’autres pays.

Ahmed al-Sharaa – qui portait auparavant le nom de guerre d’Abu Mohammed al-Jolani – a également dit, au cours d’un entretien accordé au Times, un média britannique, qu’Israël devait cesser de bombarder la Syrie et se retirer de la zone-tampon entre les deux pays – une zone dont Israël s’est emparé après l’effondrement du régime d’Assad.

De son côté, Israël a fait savoir que sa présence était à la fois défensive et temporaire, et que l’armée se retirerait quand les choses se seraient calmées en Syrie, en proie à de forts bouleversements. Jérusalem a indiqué que l’accord de désengagement de 1974 qui avait créé la zone démilitarisée s’était effondré dans la mesure où il n’y avait plus personne, du côté syrien, pour le faire respecter – et que son embardée côté syrien visait à empêcher les djihadistes de s’emparer de la zone et de menacer Israël.

« La justification avancée par Israël était la présence du Hezbollah et des milices iraniennes, et cette justification n’existe plus », a dit al-Sharaa.

« Nous sommes attachés à l’accord de 1974 et nous sommes prêts à faire revenir les [observateurs] de l’ONU », a-t-il ajouté. « Nous ne voulons pas de conflit – que ce soit avec Israël ou avec qui que ce soit d’autre – et nous ne laisserons pas la Syrie servir de rampe de lancement pour des attaques. Le peuple syrien a besoin d’une pause, les frappes doivent cesser et Israël doit se retirer sur ses positions antérieures. »

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