Des ex-otages rencontrent Witkoff à Washington, dans l’espoir d’une entrevue avec Trump
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Un groupe de sept ex-otages vient de terminer une réunion à Washington avec l’envoyé de l’administration Trump pour le Proche-Orient, Steve Witkoff, a déclaré une source proche du dossier au Times of Israel.
Le groupe espère également obtenir une rencontre avec le président américain Donald Trump, mais celle-ci n’a pas encore été confirmée, précise la source, ajoutant que les familles d’otages sont déçues que Trump n’ait pas consacré plus d’attention à la question lors de son discours devant le Congrès hier soir.
La chaîne N12 rapporte que Witkoff a demandé à Israël de ne pas reprendre la guerre afin de lui donner plus de temps pour essayer de parvenir à une percée dans les pourparlers.
Cependant, les négociations semblent au point mort, et Witkoff a de nouveau reporté un départ prévu dans la région, ce qui a eu pour conséquence, selon un diplomate arabe, d’interrompre les négociations.
Selon N12, Israël estime que le temps presse et qu’il n’aura bientôt plus d’autre choix que de reprendre les combats. Le cabinet de Netanyahu pense que Trump soutiendra le choix d’Israël, quel qu’il soit, ajoute la chaîne.
Released Israeli Hostages in DC hoping to meet @POTUS during their visit pic.twitter.com/sx38FPsWSq
— יונה לייבזון yuna leibzon (@YunaLeibzon) March 5, 2025
Les deux parties étaient censées entamer des négociations sur les conditions de la deuxième phase de l’accord il y a un mois, mais Israël a largement refusé de le faire, car il ne veut pas accepter une fin permanente de la guerre qui laisserait le Hamas au pouvoir, même s’il peut récupérer tous ses otages.
Israël propose plutôt de prolonger le cessez-le-feu jusqu’à la fin du Ramadan et la Pâque, au cours desquels les otages restants seraient libérés en deux fois, au début et à la fin de la période, mais le Hamas a rejeté cette idée, insistant sur le fait qu’il ne libèrera les otages que dans le cadre de l’accord signé par les deux parties en janvier.