Gantz : Israël doit conserver sa liberté d’action contre le Hezbollah, on ne peut pas revenir au 6 octobre
Le député Benny Gantz, chef du parti HaMahane HaMamlahti, déclare qu’Israël ne doit accepter un accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah que s’il accorde à l’armée israélienne la liberté d’agir contre le groupe terroriste chiite libanais soutenu par l’Iran s’il viole les termes de l’accord.
Dans un discours prononcé lors de la conférence annuelle Ogen, Gantz, ancien chef d’état-major, déclare que les habitants du nord d’Israël « ne doivent être protégés que par Tsahal. Pas par la FINUL, ni par l’armée libanaise, ni par une force européenne ».
« Nous ne devons pas revenir à la réalité du 6 octobre », poursuit-il, en référence à la période précédant le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, qui a été suivie un jour plus tard par le début des affrontements quasi-quotidiens avec le Hezbollah à la frontière septentrionale.
Selon lui, tout accord de cessez-le-feu doit s’appuyer sur la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui exhorte le gouvernement libanais à démanteler le groupe terroriste chiite libanais et à établir un contrôle total sur son territoire, et sur la résolution 1701, qui demande au Hezbollah de se retirer loin de la frontière israélienne, au nord du fleuve Litani.
« Ce qui est clair, c’est que tout accord doit permettre à Tsahal d’agir librement, à la fois contre les menaces immédiates et contre un nouveau renforcement du Hezbollah. »
Il ajoute que Tsahal doit poursuivre ses opérations militaires contre le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah « de manière plus puissante, y compris contre les infrastructures libanaises, si cela est nécessaire » jusqu’à ce que les conditions requises par Israël pour un cessez-le-feu soient remplies.