Gouvernement d’urgence : Liberman dit ne pas avoir été contacté par Netanyahu
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.
En réponse à la déclaration prématurée du Likud, samedi soir, selon laquelle le parti Yisrael Beytenu rejoignait le gouvernement, Avigdor Liberman déclare qu’il n’a même pas été contacté par l’équipe du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Liberman affirme également que ses efforts pour donner des conseils aux collaborateurs de Netanyahu ont été repoussés.
« Depuis samedi soir, personne ne m’a contacté. J’ai appelé le secrétaire militaire [du Premier ministre] hier, je voulais lui parler et au moins partager mon expertise (…). Je n’ai toujours pas reçu de rappel », déclare l’ancien ministre de la Défense.
« Tous ceux qui m’ont appelé, je leur ai parlé », déclare Liberman à propos des efforts déployés pour le faire entrer dans le gouvernement d’urgence national.
« Je n’ai pas parlé au Premier ministre depuis longtemps », ajoute-t-il.
Samedi, Liberman a déclaré qu’il ne rejoindrait le gouvernement que si on lui accordait une place au sein du conseil de guerre, qui comprend le Premier ministre Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et le ministre Benny Gantz, ainsi que des observateurs et des membres du personnel. Tout en restant à l’écart du gouvernement, Liberman, rival acharné de Netanyahu, affirme qu’il est important d’être uni pendant toute la durée de la guerre.
Interrogé sur ce que devrait être le plan d’Israël pour un Gaza post-Hamas, Liberman a déclaré qu’il était opposé à ce qu’Israël contrôle le territoire.
« Tout d’abord, nous devons entrer et sortir, il n’y a aucune raison de rester », a déclaré le belliciste de droite.
En revanche, il désigne les pays arabes et musulmans comme les gardiens possibles de l’enclave côtière assiégée.
« L’Autorité palestinienne était là et a échoué », déclare-t-il lorsqu’on lui demande s’il s’agit d’une option.