Herzog: Israël prêt à une nouvelle trêve pour libérer des otages, l’aide peut être triplée
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Le président Isaac Herzog a fait savoir aux ambassadeurs de 80 pays qu’Israël était prêt à un deuxième cessez-le-feu en échange de la libération d’un plus grand nombre d’otages.
Le mois dernier, 105 otages ont été libérés lors d’une trêve de sept jours.
Herzog a informé les ambassadeurs de la situation à Gaza, en mettant l’accent sur l’effort humanitaire d’Israël, selon son bureau, et en exhortant les organisations internationales à faire davantage pour faciliter l’acheminement de l’aide à Gaza.
« La quantité d’aide humanitaire peut être triplée instantanément », a-t-il déclaré, affirmant qu’Israël inspectait chaque jour des centaines de camions au point de passage de Nitzana, mais que les agences des Nations Unies (ONU) et d’autres partenaires sur le terrain ne parvenaient pas à suivre le rythme, de sorte que seuls 125 à 100 camions entraient chaque jour dans la bande de Gaza.
L’ONU a contesté cette allégation, affirmant que l’acheminement de l’aide était entravé par les bombardements israéliens. Les États-Unis, pour leur part, ont blâmé le refus d’Israël de rouvrir le point de passage de Kerem Shalom, créant un engorgement dans l’acheminement de l’aide. Ils ont persuadé Israël de rouvrir le point de passage et, dimanche, près de 200 camions d’aide sont entrés dans la bande de Gaza pour la première fois depuis la dernière trêve.
« On pourrait facilement tripler le nombre de camions si les Nations unies et leurs partenaires faisaient un effort. Le monde doit savoir que des dizaines de milliers de tonnes supplémentaires auraient pu être acheminées chaque jour à Gaza », a affirmé Herzog.
« Le président a fait remarquer qu’Israël n’était pas en guerre contre le peuple palestinien, mais contre son ennemi, l’organisation terroriste du Hamas », peut-on lire dans le communiqué de presse israélien.
« Je tiens à réaffirmer qu’Israël est prêt à une nouvelle pause humanitaire et à ce que l’aide humanitaire soit augmentée afin de permettre la libération des otages. La responsabilité en incombe entièrement à Sinwar et aux dirigeants du Hamas », a affirmé Herzog aux ambassadeurs.