Israël demande de prolonger sa présence au Liban mais Washington serait en désaccord
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

WASHINGTON – Israël a demandé lundi à l’administration Trump une nouvelle prolongation de la date-limite du retrait de Tsahal du sud-Liban, a déclaré un responsable américain au Times of Israel.
Washington a répondu que dans l’état actuel des choses, l’administration prévoyait de s’en tenir à la date qui avait été préalablement fixée, le 18 février, a ajouté l’officiel.
L’envoyée adjointe américaine au Proche-Orient, Morgan Ortagus, s’est rendue au Liban pour évaluer les progrès du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Elle a fait savoir aux journalistes que l’administration Trump considérait le 18 février comme une « date ferme » concernant la fin du retrait des soldats israéliens.
Le cessez-le-feu signé par la précédente administration Biden, à la fin du mois de novembre dernier, devait initialement permettre le retrait israélien du sud-Liban à la fin du mois de janvier. Quelques heures avant l’expiration de ce délai, les États-Unis avaient annoncé une prolongation jusqu’au 18 février, estimant que les forces libanaises devaient encore se déployer, prenant la place des soldats israéliens, dans le but d’empêcher le Hezbollah de relever la tête le long de la frontière nord de l’Etat juif.