La police autorise le rassemblement à Tel Aviv pour un cessez-le-feu
La police a donné son accord à la tenue d’une manifestation appelant à un cessez-le-feu à Gaza à Tel Aviv ce samedi soir, après le dépôt par l’Association pour les droits civils (ACRI) en Israël d’une requête auprès de la Haute Cour de justice exigeant de la police qu’elle délivre le permis nécessaire à la tenue du rassemblement.
Le département de la police de Tel Aviv avait initialement refusé d’autoriser l’événement, organisé par le parti Hadash, à prédominance arabe, au motif qu’il pourrait entraîner des troubles civils, porter atteinte à la sensibilité des personnes évacuées du sud d’Israël résidant actuellement à Tel Aviv, et que les effectifs de la police n’étaient pas suffisants pour assurer la sécurité du rassemblement.
ACRI a fait valoir dans sa requête que les droits à la liberté d’expression et à la liberté de protestation doivent être respectés même en période d’urgence et de guerre, et que la crainte de troubles à l’ordre public et d’offense ne peut être une raison pour entraver la liberté en matière de manifestation.
L’organisation a également fait valoir que le refus d’accorder un permis pour cette manifestation s’inscrivait dans le cadre d’un comportement « systématique et constant » de la police depuis le début de la guerre en cours, de refuser tout rassemblement qui divergerait du large consensus de l’opinion publique.
La police a accepté, lors de l’audience d’aujourd’hui, d’autoriser la manifestation, mais à un endroit différent de celui prévu à l’origine et avec un nombre limité de participants.
La manifestation se déroulera dans le parc Charles Clore et limitera à 700 le nombre de manifestants appelant à un cessez-le-feu et à un accord « d’échange d’otages ».