Le Hamas : « Nous n’avons confiance ni en Netanyahu ni en l’administration américaine »
Alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé au président américain Joe Biden qu’il avait accepté d’envoyer une délégation israélienne pour reprendre les négociations indirectes, un porte-parole du groupe terroriste palestinien du Hamas aurait déclaré : « Nous ne faisons confiance ni à Netanyahu ni à l’administration américaine. Nous croyons en la résistance, en notre peuple et aux fronts de soutien », une référence à d’autres groupes terroristes soutenus par l’Iran, notamment le Hezbollah au Liban.
« Nous avons observé des contradictions dans les propos de Netanyahu, et cela confirme qu’il n’est pas sérieux dans sa volonté de parvenir à un accord », a affirmé Ahmed Abdel Hadi, porte-parole du Hamas au Liban, à la chaîne d’information libanaise par satellite pro-Hezbollah al Mayadeen, ajoutant que « Netanyahu ne veut pas de cessez-le-feu ».
Il a indiqué que le Hamas « agit objectivement » et s’est engagé à « continuer sur la voie de la résistance si un accord n’est pas conclu, et si un accord est conclu, c’est une excellente chose ».
Le porte-parole du Hamas a ajouté que le groupe terroriste n’avait pas « soumis de document ou fourni de réponse » à la dernière proposition d’accord pour la libération des otages et l’instauration d’un cessez-le-feu, mais qu’il avait fait preuve de « flexibilité ».
« Nous essayions de formuler des phrases fixes, et la flexibilité aujourd’hui est dans la forme, pas dans le contenu », a souligné Abdel Hadi.
« Les médiateurs nous ont dit que l’atmosphère était positive et qu’un accord était possible », a-t-il ajouté.
Après plus de six mois de négociations menées par des médiateurs américains, qataris et égyptiens, aucun accord n’a pu être conclu sur la libération des 116 otages enlevés le 7 octobre et toujours retenus à Gaza, en échange d’une trêve des combats et de la libération de centaines de prisonniers sécuritaires palestiniens.
Lazar Berman a contribué à cet article.