Le Hezbollah, désormais dirigé par un comité, affirme qu’Israël entrave les recherches de son chef disparu

Israël entrave les efforts de recherche et de sauvetage dans une zone où le haut dirigeant du Hezbollah, Hachem Safieddine, aurait été présent lors du bombardement israélien de la banlieue sud de Beyrouth jeudi dernier, selon un responsable du Hezbollah.
Safieddine est considéré comme le successeur probable de l’ancien chef terroriste Hassan Nasrallah, qui a été tué lors d’une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, connue sous le nom de Dahiyeh, le 27 septembre.
Son sort reste incertain.
Le haut responsable politique du Hezbollah, Mahmoud Qmati, a également déclaré qu’il ne disposait d’aucun élément sur les informations selon lesquelles le chef de la force d’élite iranienne Quds, Esmail Qaani, n’avait pas donné de nouvelles depuis les frappes sur Beyrouth à la fin de la semaine dernière.
Israël devrait « laisser les équipes de secours faire leur travail », a-t-il déclaré à la télévision d’État irakienne.

Selon M. Qmati, le Hezbollah est désormais dirigé conjointement jusqu’à ce qu’il puisse choisir un nouveau chef, ce qui prendra du temps.
« Ce qui est important, c’est que le commandement conjoint soit en place. »
« La méthode de sélection d’un remplaçant pour le secrétaire général prend du temps et nécessite des circonstances appropriées, c’est pourquoi nous nous contentons aujourd’hui d’un commandement conjoint temporaire », ajoute-t-il.
Qmati précise que le corps de Nasrallah reste au Liban et qu’il sera inhumé dans la banlieue sud de Beyrouth, où le Hezbollah exerce une grande influence, lorsque les conditions le permettront.
Des informations antérieures suggéraient que le Hezbollah craignait qu’un grand enterrement de Nasrallah ne devienne une cible pour l’aviation militaire israélienne.