Les funérailles se succèdent à un rythme effréné, mais les ministres restent absents

Les funérailles de soldats et de civils se poursuivent jour et nuit, leurs familles et amis choqués et en deuil prononçant des éloges funèbres chargés de larmes ou racontant des récits de leur bravoure.
« Vous avez physiquement empêché des enlèvements, des meurtres et je ne sais quoi d’autre », a déclaré le chef de la sécurité civile de Kerem Shalom au mont Herzl, en faisant l’éloge de son ami Israel Amihaï Wiezen, qui a été tué en essayant de défendre la petite communauté frontalière de Gaza. « Mon cher frère, ton nom nous oblige à faire revivre la nation. Am Yisrael Chaï ». Le prénom Amihaï signifie littéralement « ma nation vit ».
Dans la ville de Katzrin, sur le plateau du Golan, les habitants et d’autres personnes ont bordé les routes ce matin avec des drapeaux pour saluer la famille du soldat commando Amihaï Vanunu, qui a été tué au combat.

Alors que les funérailles attirent des centaines de personnes dans de nombreux cas – et encore plus lorsque des appels sont lancés pour que les gens rendent un dernier hommage à ceux qui sont venus de l’étranger et qui n’ont peut-être pas de famille en Israël pour les pleurer – certains ont critiqué le gouvernement sur le fait que des représentants n’ont pas été présents lors des enterrements militaires, ce qui est normalement une obligation.
Selon la chaîne publique israélienne Kan, le gouvernement a répondu que cette obligation était suspendue en temps de guerre, mais cette réponse n’a pas mis fin aux critiques.
Lors des funérailles de Yaron Shaï, fils de l’ancien ministre de l’Économie Izhar Shaï, le frère de Yaron, Ofir, a sévèrement critiqué le « gouvernement de la honte », dans une vidéo partagée par le journaliste de la Treizième chaîne, Raviv Drucker.
« Mon petit frère a été tué par des terroristes meurtriers remplis de haine, et celui qui leur a ouvert la porte, avec ses actions avilissantes, c’est le gouvernement d’Israël », déclare-t-il, sous le regard impassible du ministre de l’Économie, Nir Barkat.