Les leaders d’extrême-droite avertissent Netanyahu d’un « accord imprudent » et réclament l’opération Rafah

Le ministre d’extrême-droite de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a menacé une nouvelle fois de quitter le gouvernement, alors que les pourparlers au Caire sur l’échange d’otages contre des marchandises semblent être entrés dans une phase critique.
Dans une déclaration, Ben Gvir salue le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour ne pas avoir envoyé de délégation au Caire et déclare qu’il attend du Premier ministre qu’il tienne les promesses qu’il aurait faites lorsque les deux hommes se sont rencontrés la semaine dernière : « Non à un accord imprudent, oui à Rafah. »
« Le Premier ministre sait très bien ce qu’il en coûtera de ne pas honorer cet engagement », ajoute Ben Gvir.
Dans une déclaration similaire, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, affirme « qu’un accord de capitulation qui conduira à la fin de la guerre sans victoire totale est un désastre ».
« Rafah maintenant », ajoute-t-il.