Israël en guerre - Jour 347

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À Tel Aviv, des proches d’otages accusent Netanyahu de chercher à saper l’accord

Israël enverra une délégation au Caire s’il y a un « mouvement positif » sur l’accord – officiel ; Hamas : L’insistance de Netanyahu sur l’opération Rafah est une question « clé » dans les pourparlers du Caire

  • Einav Zangauker s'exprimant devant les quartiers généraux de l'armée de la Kirya, à Tel Aviv, le 4 mai 2024. (Crédit : Iddo Schejter/Times of Israel)
    Einav Zangauker s'exprimant devant les quartiers généraux de l'armée de la Kirya, à Tel Aviv, le 4 mai 2024. (Crédit : Iddo Schejter/Times of Israel)
  • Des familles et des sympathisants des otages israéliens détenus par le Hamas à Gaza tenant des bannières et des drapeaux lors d'une manifestation appelant à leur retour, à l'extérieur d'une réunion entre le secrétaire d'État américain Antony Blinken et des familles d'otages, à Tel Aviv, le 1er mai 2024. (Crédit : Oded Balilty/AP)
    Des familles et des sympathisants des otages israéliens détenus par le Hamas à Gaza tenant des bannières et des drapeaux lors d'une manifestation appelant à leur retour, à l'extérieur d'une réunion entre le secrétaire d'État américain Antony Blinken et des familles d'otages, à Tel Aviv, le 1er mai 2024. (Crédit : Oded Balilty/AP)
  • De la fumée s’élevant alors que les troupes israéliennes mènent un raid à Deir al-Ghusun, à proximité de Tulkarem, en Cisjordanie, le 4 mai 2024. (Crédit : Jaafar Ashtiyeh/AFP)
    De la fumée s’élevant alors que les troupes israéliennes mènent un raid à Deir al-Ghusun, à proximité de Tulkarem, en Cisjordanie, le 4 mai 2024. (Crédit : Jaafar Ashtiyeh/AFP)
  • Le secrétaire d'État américain Antony Blinken, au Forum Sedona de l'Institut McCain, à Sedona, en Arizona, le 3 mai 2024. (Crédit : Jake Bacon/AP)
    Le secrétaire d'État américain Antony Blinken, au Forum Sedona de l'Institut McCain, à Sedona, en Arizona, le 3 mai 2024. (Crédit : Jake Bacon/AP)
  • Des secouristes palestiniens évacuant un blessé après un bombardement israélien, dans la ville de Rafah, au sud de Gaza, le 4 mai 2024. (Crédit : Ismael Abu Dayyah)
    Des secouristes palestiniens évacuant un blessé après un bombardement israélien, dans la ville de Rafah, au sud de Gaza, le 4 mai 2024. (Crédit : Ismael Abu Dayyah)
  • Illustration : Des étudiants de l'Université de New York participant à une manifestation anti-Israël menée par les « Étudiants pour la justice en Palestine », au Washington Square Park, à New York, le 25 octobre 2023. (Crédit : Ed Jones/AFP)
    Illustration : Des étudiants de l'Université de New York participant à une manifestation anti-Israël menée par les « Étudiants pour la justice en Palestine », au Washington Square Park, à New York, le 25 octobre 2023. (Crédit : Ed Jones/AFP)
  • Des manifestants pro-palestiniens interrompant une cérémonie de remise des diplômes à l'Université du Michigan, le 3 mai 2024. (Crédit : Capture d'écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)
    Des manifestants pro-palestiniens interrompant une cérémonie de remise des diplômes à l'Université du Michigan, le 3 mai 2024. (Crédit : Capture d'écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Les manifestants sont restés assis sur la rue Begin à Tel Aviv pendant plus d’une heure

Les manifestants réclamant la libération des otages organisent un sit-in dans la rue Begin à Tel Aviv.

Après avoir défilé dans les rues, les manifestants sont restés assis sur la route pendant plus d’une heure.

La police a demandé aux manifestants de se disperser mais n’a pas cherché à dégager la route.

Les contre-manifestants pro-Israël auraient provoqué les violences à UCLA – NYT

Un manifestant pro-palestinien battu par des contre-manifestants qui attaquent le campement anti-Israël installé sur le campus de l'Université de Californie (UCLA), à Los Angeles, le 1er mai 2024. (Crédit : Etienne Laurent/AFP)
Un manifestant pro-palestinien battu par des contre-manifestants qui attaquent le campement anti-Israël installé sur le campus de l'Université de Californie (UCLA), à Los Angeles, le 1er mai 2024. (Crédit : Etienne Laurent/AFP)

Le New York Times publie un article d’investigation sur les affrontements survenus lors d’un campement anti-Israël et pro-palestinien sur le campus de ‘Université de Californie à Los Angeles (UCLA) en début de semaine, accusant les contre-manifestants pro-Israël d’avoir provoqué les débordements violents.

« À l’exception d’une brève tentative de captation d’un mégaphone utilisé par les contre-manifestants et de bouteilles d’eau lancées hors du campement, aucune des vidéos analysées par le New York Times ne démontre clairement que les manifestants du campement ont initié des confrontations avec les contre-manifestants au-delà de la défense des barricades », peut-on lire dans l’article.

Accompagné d’une chronologie détaillée des affrontements de mardi, l’article indique que les contre-manifestants pro-Israël ont abattu des parties de la barricade entourant le campement et ont pulvérisé des produits chimiques sur les manifestants pro-palestiniens.

Les vidéos et les photos analysées dans l’article digital montrent également des contre-manifestants utilisant des armes de fortune telles que des bâtons, des cônes de signalisation et des planches de bois pour attaquer des personnes à l’intérieur du campement de protestation.

D’autres vidéos montrent les militants pro-Israël, dont beaucoup sont vêtus de noir et portent des masques blancs, en train d’attaquer physiquement le périmètre du campement anti-Israël de l’école.

Selon l’article, la police est arrivée à UCLA deux heures après le début des affrontements, mais n’est pas intervenue et n’a pas dispersé les contre-manifestants pendant plus d’une heure.

Les affrontements ont eu lieu après plusieurs jours de frictions croissantes entre les manifestants qui s’opposent à la guerre menée par Israël contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza et les contre-manifestants, dans le cadre d’une vague de protestations anti-Israël sur les campus universitaires des États-Unis.

Jérusalem : La police affronte les manifestants après une marche anti-gouvernement qui a dégénéré

Un groupe de policiers arrêtant un manifestant anti-gouvernement, sur la Place de Paris, à Jérusalem, le 4 mai 2024. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)
Un groupe de policiers arrêtant un manifestant anti-gouvernement, sur la Place de Paris, à Jérusalem, le 4 mai 2024. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)

La police se heurte actuellement aux manifestants sur la Place de Paris, à Jérusalem, après qu’une marche anti-gouvernement en direction du Parc Liberty Bell a mal tourné, les manifestants se dispersant dans de multiples directions à travers la ville.

Plus d’une centaine de manifestants se trouvent encore à l’intersection. Bien que les forces de l’ordre aient dégagé la route, la foule continue de réclamer des élections législatives anticipées sans délai.

Le Times of Israel a vu la police arrêter de force un manifestant qui tentait de bloquer la route.

Des manifestants réclamant le retour des otages défilent à Jérusalem

La police bloquant les manifestants qui réclament un accord pour les otages, à Jérusalem, le 4 mai 2024. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)
La police bloquant les manifestants qui réclament un accord pour les otages, à Jérusalem, le 4 mai 2024. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)

Des centaines de manifestants réclamant un accord pour la libération des otages se sont écartés d’une marche qui devait se rendre au Parc Liberty Bell, à Jérusalem, la police tentant de contenir la manifestation.

« [Le Premier ministre Benjamin] Netanyahu est responsable de la vie des otages », scandent les manifestants alors qu’une dizaine de policiers empêchent la marche de se poursuivre au-delà du bâtiment du YMCA.

La police filme ceux qui se trouvent à l’avant de la marche, ce que les manifestants contestent en pointant leurs téléphones vers les officiers en réponse.

La marche qui a mal tourné a commencé sur la Place de Paris, où un certain nombre de membres de familles d’otages ont prononcé des discours comme ils le font chaque semaine à Jérusalem.

Des familles d’otages et des manifestants marchent à Tel Aviv pour réclamer un accord immédiat ; 12 arrestations

Ayala Metzger s'exprimant en tête d'une marche pour la libération des otages, à Tel Aviv, le 4 mai 2024. (Crédit : Iddo Schejter/Times of Israel)
Ayala Metzger s'exprimant en tête d'une marche pour la libération des otages, à Tel Aviv, le 4 mai 2024. (Crédit : Iddo Schejter/Times of Israel)

Des membres de familles d’otages détenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas demandent qu’un accord soit conclu sans délai, lors d’une manifestation sous le pont Azrieli, à Tel Aviv.

Après avoir lu les noms de tous les otages encore retenus à Gaza, les organisateurs ont demandé à la foule d’entamer une marche jusqu’aux quartiers généraux de l’armée de la Kirya, à Tel Aviv.

Cependant, de nombreux manifestants commencent à marcher vers le nord, sur la rue Begin. La police finit par bloquer la marche, et les manifestants font demi-tour et commencent à descendre Kaplan. Les manifestants se rassemblent ensuite devant l’entrée sud de la Kirya avant de revenir vers le pont Azrieli.

En tête de la marche, Ayala Metzger, la belle-fille de l’otage Yoram Metzger, 80 ans, appelle à la fin de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas en échange de la libération des otages.

Les organisateurs de la marche affirment que douze manifestants ont été arrêtés pour avoir tenté de bloquer l’autoroute Ayalon.

Les leaders d’extrême-droite avertissent Netanyahu d’un « accord imprudent » et réclament l’opération Rafah

Le député Bezalel Smotrich, chef du parti HaTzionout HaDatit, (à droite) et le député Itamar Ben Gvir, chef du parti Otzma Yehudit, au plénum de la Knesset, le 28 décembre 2022. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)
Le député Bezalel Smotrich, chef du parti HaTzionout HaDatit, (à droite) et le député Itamar Ben Gvir, chef du parti Otzma Yehudit, au plénum de la Knesset, le 28 décembre 2022. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

Le ministre d’extrême-droite de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a menacé une nouvelle fois de quitter le gouvernement, alors que les pourparlers au Caire sur l’échange d’otages contre des marchandises semblent être entrés dans une phase critique.

Dans une déclaration, Ben Gvir salue le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour ne pas avoir envoyé de délégation au Caire et déclare qu’il attend du Premier ministre qu’il tienne les promesses qu’il aurait faites lorsque les deux hommes se sont rencontrés la semaine dernière : « Non à un accord imprudent, oui à Rafah. »

« Le Premier ministre sait très bien ce qu’il en coûtera de ne pas honorer cet engagement », ajoute Ben Gvir.

Dans une déclaration similaire, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, affirme « qu’un accord de capitulation qui conduira à la fin de la guerre sans victoire totale est un désastre ».

« Rafah maintenant », ajoute-t-il.

La « lutte » ne s’arrêtera pas avec de nouvelles élections – frère d’un otage tué par erreur par Tsahal

Yonatan Shamriz s'exprimant lors de la manifestation anti-gouvernement, à Tel Aviv, le 4 mai 2024. (Crédit : Lior Segev)
Yonatan Shamriz s'exprimant lors de la manifestation anti-gouvernement, à Tel Aviv, le 4 mai 2024. (Crédit : Lior Segev)

Les orateurs de la manifestation anti-gouvernement sur la Place de la Démocratie, à Tel Aviv, appellent à la tenue d’élections législatives anticipées.

« Nous avons besoin d’un gouvernement différent, un gouvernement qui n’est pas occupé toute la journée à inciter et à diviser », disent Uri et Bar Hefetz, un père et une fille de Nirim qui ont été déplacés de leurs maisons depuis le 7 octobre. « Nous voulons rentrer chez nous, et pour cela, il faut que tout ce gouvernement parte maintenant. »

« Au cours des 20 dernières années, nous nous sommes habitués à être un pion dans un jeu politique, nous nous sommes habitués à ce que les roquettes ne soient qu’une bruine », déclare Yonatan Shamriz, dont le frère Alon, 26 ans, a été l’un des otages tués accidentellement par l’armée israélienne. « Certains pensent que notre lutte prendra fin lorsque des élections anticipées seront convoquées, mais je vous dis que c’est ce jour-là qu’une autre lutte commencera. Il s’agira d’une lutte pour une nouvelle direction morale qui nous représentera et non pas qui se représentera elle-même. »

À la fin de la manifestation, les manifestants se dirigent vers la rue Begin pour rejoindre la manifestation des familles d’otages.

Université du Michigan : Un groupe d’étudiants proteste contre Israël lors de leur remise de diplômes

Des protestataires anti-Israël manifestant pendant la cérémonie de remise des diplômes de l'Université du Michigan, au stade du Michigan, à Ann Arbor, Michigan, le 4 mai 2024. (Crédit : Jacob Hamilton/Ann Arbor News via AP)
Des protestataires anti-Israël manifestant pendant la cérémonie de remise des diplômes de l'Université du Michigan, au stade du Michigan, à Ann Arbor, Michigan, le 4 mai 2024. (Crédit : Jacob Hamilton/Ann Arbor News via AP)

Des manifestants appellent à se désinvestir d’Israël et brandissent des drapeaux palestiniens lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’Université du Michigan, alors que les manifestations d’étudiants contre l’État juif en raison de sa guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas se heurtent à l’apparat annuel des cérémonies de remise des diplômes.

Aucune arrestation n’a été signalée et la manifestation – composée d’une cinquantaine de personnes, dont beaucoup portent le keffieh – foulard arabe censé protéger du soleil et du sable qui est devenu un symbole du nationalisme palestinien – avec leur toque de fin d’études – n’a pas sérieusement interrompu l’événement de près de deux heures qui se déroule dans le stade du Michigan à Ann Arbor, et auquel assistent des dizaines de milliers de personnes.

Sur une banderole de protestation, on peut lire : « Il n’y a plus d’universités à Gaza. »

Au cours de la cérémonie, des avions ont été entendus portant des banderoles opposées, dont l’une dit : « Désinvestissez-vous d’Israël maintenant. Libérez la Palestine. »

« Nous sommes aux côtés d’Israël. Les vies juives comptent », dit l’autre.

Des proches d’otages accusent Netanyahu de chercher à saper l’accord

Einav Zangauker s'exprimant devant les quartiers généraux de l'armée de la Kirya, à Tel Aviv, le 4 mai 2024. (Crédit : Iddo Schejter/Times of Israel)
Einav Zangauker s'exprimant devant les quartiers généraux de l'armée de la Kirya, à Tel Aviv, le 4 mai 2024. (Crédit : Iddo Schejter/Times of Israel)

Des membres des familles d’otages appellent le gouvernement à conclure un accord pour libérer leurs proches et affirment que le Premier ministre Benjamin Netanyahu tente de saper l’accord proposé.

Einav Zangauker, la mère de l’otage Matan Zangauker, 24 ans, a déclaré lors d’une conférence de presse à l’extérieur des quartiers généraux de l’armée de la Kirya, à Tel Aviv, qu’il y a un accord sur la table que le groupe terroriste palestinien du Hamas acceptera, mais que Netanyahu essaie une fois de plus de saper les chances de sauver les otages. Elle accuse le Premier ministre de « commettre un crime contre son peuple ».

Ayala Metzger, la belle-fille de l’otage Yoram Metzger, 80 ans, déclare que si le prix de la libération des otages est la fin de la guerre, alors le gouvernement doit l’accepter.

D’autres membres de familles d’otages appellent à la fin de la guerre et demandent au membre du cabinet de guerre Benny Gantz et à l’observateur Gadi Eisenkot de faire pression pour mettre fin à la guerre et de ne pas permettre à Netanyahu de saper l’accord.

Halevi dit aux troupes à Gaza que Tsahal se bat « sur plusieurs fronts » et les exhorte à la patience

Le chef d'état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi (à gauche), s'entretenant avec des officiers réservistes, sur la côte centrale de la bande de Gaza, le 3 mai 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Le chef d'état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi (à gauche), s'entretenant avec des officiers réservistes, sur la côte centrale de la bande de Gaza, le 3 mai 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi, a rencontré des troupes dans le centre de la bande de Gaza vendredi après-midi, annonce Tsahal.

Halevi a procédé à une évaluation avec le chef du Commandement du Sud, le général de division Yaron Finkelman, le commandant de la 99e division, le général de Brigade Barak Hiram, et des officiers réservistes opérant dans le corridor de Netzarim.

« L’armée israélienne opère sur de nombreux fronts, au nord, au sud, en Judée et en Samarie [Cisjordanie]… Nous avons encore beaucoup de tâches à accomplir. Il faut être patient », dit-il aux réservistes.

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