Liberman appelle à une invasion terrestre de Gaza
Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.
Le leader d’Yisrael Beytenu, Avigdor Liberman, ancien ministre de la Défense, appelle à une invasion terrestre de Gaza afin d’éradiquer et de détruire le groupe terroriste palestinien du Hamas suite à l’attaque dévastatrice de la milice terroriste contre Israël.
« L’élimination du Hamas est ce qui est nécessaire dans la situation qui a été créée ; malheureusement, cela nécessite une entrée sur le terrain dans la ville de Gaza », déclare Liberman dans un communiqué, désignant la plus grande ville de Gaza comme le centre des opérations du groupe terroriste.
« Nous devons nettoyer les écuries. Tout comme nous sommes récemment entrés dans Jénine, nous devons également entrer dans la ville de Gaza », déclare Liberman.
Il demande également au gouvernement d’assassiner les dirigeants du Hamas à l’étranger, affirmant qu’il doit « poursuivre » les dirigeants du groupe où qu’ils se trouvent, et fait référence à la décision de l’ancienne Première ministre Golda Meïr de tuer les auteurs et les organisateurs du massacre des Jeux olympiques de Munich.
Liberman accuse également le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef d’état-major de l’armée israélienne Herzi Halevi de ne pas avoir suffisamment informé les Israéliens de l’état de la guerre.
« Je pense que c’est une erreur que le Premier ministre, le ministre de la Défense et le chef d’état-major [de l’armée israélienne] ne se présentent pas aux médias, ne parlent pas aux médias (…). Pas pour envoyer des vidéos mais pour se tenir devant le peuple israélien, devant les caméras, pour répondre aux questions et donner des réponses. C’est leur obligation. Ils le doivent au peuple israélien après trois jours de guerre. »
Il a réaffirmé que son parti entrerait dans un gouvernement d’unité à condition que le Hamas soit éliminé et qu’il soit mis fin à tous les arrangements permettant l’aide financière du Qatar et d’autres sources à Gaza.