Linda Thomas-Greenfield: Washington « ne pouvait pas voter oui » à la résolution du Conseil de sécurité
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Expliquant la décision des États-Unis de s’abstenir lors du vote au Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution appelant à une pause humanitaire à Gaza et à la libération immédiate des otages, l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré que l’administration Biden soutenait essentiellement ce qui figurait dans le projet, mais qu’elle ne pouvait pas le soutenir activement en raison de ce qui n’y était pas mentionné.
« En fin de compte, les États-Unis ne pouvaient pas voter en faveur d’un texte qui ne condamnait pas le Hamas ou ne réaffirmait pas le droit de tous les États membres de protéger leurs citoyens contre les attaques terroristes », explique Thomas-Greenfield.
L’envoyée américain reconnaît que la résolution seule ne fera pas de différence sur le terrain. C’est pourquoi l’administration Biden travaille avec les acteurs internationaux pour répondre à la crise, obtenir la libération des otages et éviter que le conflit ne s’étende.
Cela signifie également qu’il faut planifier dès maintenant ce à quoi ressemblera Gaza après la guerre, explique Mme Thomas-Greenfield, qui réitère l’appel des États-Unis en faveur d’une Cisjordanie et d’une bande de Gaza unifiées et gouvernées par l’Autorité palestinienne, sur la voie d’une solution à deux États.