Moshe Arbel veut savoir si l’on peut retirer la citoyenneté pour apologie du Hamas
Le ministre de l’Intérieur Moshe Arbel demande à l’Autorité de la population, de l’immigration et des frontières (PIBA) d’examiner la possibilité de retirer sa citoyenneté à Maisa Abd Elhadi, actrice arabe israélienne de premier plan, qui a été inculpée pour avoir vraisemblablement exprimé son soutien au Hamas après avoir publié sur les réseaux sociaux des messages célébrant le massacre perpétré par le groupe terroriste palestinien le 7 octobre.
Abd Elhadi a été inculpée aujourd’hui d’identification à une organisation terroriste et d’incitation au terrorisme, dans le cadre d’une vaste opération de répression menée par la police à l’encontre des Israéliens qui auraient exprimé en ligne leur soutien aux attaques.
On ne sait pas si Abd Elhadi possède des droits de résidence ou la citoyenneté d’un autre pays, ni s’il serait légalement possible de lui retirer sa citoyenneté israélienne.

Abd Elhadi « a exprimé des mots d’éloge et de sympathie pour le terrible acte de terrorisme, le pire de l’histoire du pays, et a même raillé l’une des personnes enlevées, une femme de 85 ans qui a été enlevée à son domicile à Gaza, comme l’indique l’acte d’accusation », a écrit Arbel, selon le site d’information Ynet.
L’actrice, surtout connue pour son rôle dans le film « World War Z » de 2013, ainsi que dans plusieurs séries israéliennes, a été arrêtée après avoir partagé sur Instagram des images de Yaffa Adar, 85 ans, prise en otage par le Hamas, accompagnées d’émojis de rire.
Yaffa Adar est l’une des 230 personnes au moins qui ont été faites prisonnières par les terroristes le 7 octobre, lors de leur carnage dans le sud d’Israël.
Dans un second message, Abd Elhadi a partagé une image des forces du Hamas franchissant la frontière de sécurité d’Israël, avec une légende indiquant « Let’s go, Berlin style », dans une référence apparente à la chute du mur de Berlin en 1989.