Noa Argamani : l’accord doit se poursuivre pour que « tous nos proches nous reviennent »

S’exprimant dans une synagogue de Washington à l’occasion des 500 jours qui se sont écoulés depuis l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023, l’otage libérée Noa Argamani demande que l’accord actuel de libération des otages se poursuive jusqu’à sa deuxième phase, au cours de laquelle tous les otages restants devraient être libérés en échange de la fin de la guerre dans la bande de Gaza.
« Cet accord est très important. Il nous permet de retrouver nos proches. Mon compagnon Avinatan Or fait partie de la deuxième phase de cet accord. Nous devons poursuivre la deuxième étape et nous assurer que tous nos proches nous reviennent », déclare Argamani.
L’ancienne otage Ilana Gritzewsky, libérée au cours de la semaine de cessez-le-feu en novembre 2023, a également pris la parole. Son petit ami, Matan Zangauker, est toujours détenu par le Hamas et ne devrait pas être libéré avant la deuxième phase de l’accord.
« Malgré tout ce que j’ai vécu, je suis plus sioniste aujourd’hui que je ne l’ai jamais été », a-t-elle déclaré. « C’est en Israël que je veux fonder ma famille et élever mes enfants. Mais pour que je puisse envisager mon avenir en Israël, il faut que tous les otages reviennent. Il n’y a rien de plus conforme à l’esprit sioniste que de se battre pour notre peuple, c’est au cœur de notre identité juive ».
« Pour que je puisse guérir, pour que tous les otages libérés puissent guérir et pour que le pays puisse commencer à se remettre, nous devons tous les ramener chez eux. Maintenant. »