« Pas de pause » dans les combats avant la finalisation de l’accord sur les otages
Aucune trêve dans les combats entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas ne sera observée et aucun otage ne sera libéré avant vendredi, ont indiqué les autorités israéliennes.
Il n’y aura « pas de pause » dans les combats jeudi, a indiqué à l’AFP un responsable israélien sous couvert de l’anonymat.
« Les négociations pour la libération de nos otages se poursuivent sans cesse ». Le début de la libération n’interviendra « pas avant vendredi », a indiqué de son côté le chef du Conseil national de la sécurité israélien, Tzachi Hanegbi, dans un communiqué.
L’accord a été approuvé par le gouvernement israélien tôt mercredi et devait entrer en vigueur jeudi.
L’accord avait été annoncé au 47e jour de la guerre, déclenchée par une attaque d’une ampleur et d’une violence inédites dans l’histoire d’Israël menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien. Selon les autorités, 1 200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées et plus de 240 prises en otage.
Hanegbi, dans sa dernière déclaration, a affirmé que « les négociations pour la libération de nos otages progressaient constamment ».
« La libération débutera conformément à l’accord initial entre les parties, et pas avant vendredi », a-t-il ajouté.
Selon les termes de l’accord, le Hamas libérera 50 otages israéliens vivants – des enfants, leurs mères et d’autres femmes par groupes de 12 à 13 personnes – pour une accalmie de quatre jours dans les combats et libérera jusqu’à 150 prisonniers palestiniens – des femmes et des mineurs. L’accord prévoit également un afflux de carburant et de fournitures humanitaires à Gaza pendant la pause, une première depuis que le Hamas a déclenché la guerre il y a près de sept semaines, lorsque ses membres terroristes se sont déchaînés dans le sud d’Israël et ont massacré quelque 1 200 personnes, dont la plupart étaient des civils.
Israël a juré de détruire le groupe terroriste et mène une campagne aérienne et terrestre à Gaza depuis près de 50 jours.