Questions soulevées sur le cessez-le-feu, alors que les pourparlers continuent au Caire
A quelques heures de l’expiration de la trêve de 72 heures, les Egyptiens continuent à faire la navette entre les délégations israélienne et palestinienne au Caire pour tenter de négocier à la fois une extension de la trêve temporaire et un arrangement sur le long terme.
Cependant, Israël se prépare à la reprise des tirs de roquettes, rapporte la Deuxième chaîne, et les Palestiniens n’ont pas encore répondu à la proposition d’étendre le cessez-le-feu pendant 72 heures supplémentaires.
Le correspondant diplomatique de la Deuxième chaîne, Udi Segal, dit que s’il y a un accord qui fonctionne au bénéfice de président Mahmoud Abbas, les 8 membres du cabinet de sécurité israélien pourraient être divisés moitié-moitié , tandis que Netanyahu n’a pas de droit de vote double dans ce groupe. (Les quatre à soutenir un accord seraient Netanyahu, Yaalon, Livni et Lapid. Les quatre autres pouvant s’y opposer sont Liberman, Bennett, probablement Aharonovitch et éventuellement Erdan.)
Comment Netanyahu pourrait briser cet équilibre ?
Il pourrait ajouter un autre ministre au groupe des 8. Ou, note Segal, il pourrait supprimer un ministre.
Le but des pourparlers vise à permettre à l’Autorité palestinienne de déployer des forces le long de la frontière de la bande de Gaza d’ici janvier 2015, et remplacer ainsi l’armée israélienne qui y est postée.
L’analyste Ehud Yaari de la Deuxième chaîne précise que l’objectif est de maintenir le Hamas sous l’oeil vigilant de l’Autorité palestinienne, et entouré sur tous les côtés.
Cependant, il ajoute, qu’Abbas devra enrôler un nombre important de troupes pour occuper la zone tampon, et se demande ainsi si l’AP sera à la hauteur de cette mission.