Smotrich dit faire preuve de « responsabilité nationale » en décidant de ne pas quitter le gouvernement

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a défendu sa décision de ne pas quitter le gouvernement et de ne pas renverser la coalition, estimant qu’il a agi par sens du devoir envers le pays.
« Pourquoi n’ai-je pas démissionné du gouvernement ? Parce que j’ai une responsabilité nationale pour la victoire et la sécurité, et que je suis prêt à en payer le prix », a écrit Smotrich dans un long message publié sur Facebook à la suite du départ du parti d’extrême-droite Otzma Yehudit de la coalition.
« Parce que je ne quitte pas le champ de bataille au milieu de la guerre, même après une défaite écrasante dans l’une de ses batailles », déclare-t-il, insistant sur le fait « qu’il était impossible d’arrêter l’accord. Même en menaçant de renverser le gouvernement ».
« Le plus grand dommage stratégique » du cessez-le-feu réside dans le message qu’il envoie « selon lequel l’enlèvement d’Israéliens met l’État d’Israël à genoux », poursuit Smotrich, affirmant que « la seule façon de réparer ce dommage et de transformer l’accord en une perte tactique dans la bataille plutôt qu’en une défaite stratégique dans la guerre est de reprendre le combat jusqu’à ce que le Hamas soit détruit ».
« Le renversement du gouvernement aurait inévitablement conduit à l’arrêt de la guerre. La gauche aurait donné à Netanyahu un filet de sécurité pour quelques mois et seulement en échange d’un engagement à poursuivre les étapes supplémentaires de l’accord et à mettre fin à la guerre sans détruire le Hamas et renverser son pouvoir à Gaza. »
« Notre maintien au gouvernement à condition de continuer à lutter pour la victoire nous donne une grande chance d’y parvenir », déclare-t-il. « C’est pourquoi je reste au gouvernement. »
En plus d’entraîner « un arrêt immédiat de la guerre », renverser le gouvernement ne ferait que « conduire à des élections après lesquelles, dans le meilleur des cas, nous aurons un gouvernement similaire à l’actuel dirigé par Netanyahu, et dans le pire des cas, un gouvernement de gauche avec des partisans du terrorisme et des ennemis d’Israël », affirme-t-il.