Tsahal : 650 terroristes appréhendés à al-Shifa, dont des chefs du Hamas et du Jihad islamique
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
L’armée israélienne et l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet ont déclaré avoir appréhendés quelque 650 terroristes au cours de l’opération en cours à l’hôpital al-Shifa, dans la ville de Gaza, dont plusieurs hauts responsables des groupes terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien.
Les terroristes du Jihad islamique palestinien retranchés dans le centre hospitalier se sont rendus aux troupes, a indiqué Tsahal.
Parmi eux, Hussam Salameh, le commandant de l’unité d’observation et de renseignement du Jihad islamique palestinien dans Gaza City, et son frère, Wissam Salameh, chef de l’unité de propagande du groupe terroriste dans la même ville, a précisé l’armée.
Trois cadres supérieurs du soi-disant quartier général du Hamas en Cisjordanie, chargé de faire progresser les attaques terroristes contre Israël à partir de la Cisjordanie, ont également été capturés à al-Shifa, a indiqué Tsahal.
Selon le Shin Bet, il s’agit d’Amr Asida, chef de l’unité de Naplouse, de Mahmoud Qawasmeh, l’un des organisateurs de l’enlèvement et du meurtre de trois adolescents israéliens en 2014, et de Hamdallah Hassan Ali, qui a également participé à la direction d’attaques récentes en Cisjordanie.
Les terroristes arrêtés ont été conduits en Israël pour y être interrogés par le Shin Bet.
Selon l’armée, les troupes ont jusqu’à présent abattu plus de 140 terroristes armés au cours du raid, qui a été lancé tôt lundi et qui est mené par la 401e Brigade du Corps blindé mécanisé, et l’unité commando Shayetet 13 de la Marine, entre autres.
Tsahal a déclaré que, lors de la perquisition de l’hôpital, les soldats ont saisi des armes et des documents de renseignement « qui contribuent à la poursuite des combats ».
Les combats à al-Shifa sont toujours en cours et devraient durer encore plusieurs jours – jusqu’à ce que tous les terroristes de la région soient capturés ou tués, ont indiqué des responsables militaires.