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Lod: un homme accusé d’avoir tué sa sœur et de l’avoir enterrée dans une forêt

Mohammed al-Amouri doit être inculpé mercredi parce qu'il aurait étranglé à mort sa sœur de 19 ans Najla

Najla al-Amuri, âgée de 19 ans, don't le corps a été retrouvé dans le centre d'Israël, le 28 avril 2019.
Najla al-Amuri, âgée de 19 ans, don't le corps a été retrouvé dans le centre d'Israël, le 28 avril 2019.

La police a accusé mardi un homme du centre d’Israël d’avoir assassiné sa sœur, dont le corps a été retrouvé en avril des semaines après sa disparition.

Selon l’enquête de la police, la famille de Najla al-Amouri, âgée de 19 ans, était en colère contre elle à cause de son mode de vie et lui reprochait de passer trop de temps en dehors de la maison.

Le 11 avril, Mohammed al-Amouri, âgé de 30 ans, est arrivé au domicile de sa mère où se trouvait sa sœur, et l’a étranglée à mort à mains nues, a déclaré la police.

Il a ensuite déposé son corps dans un terrain vague à proximité de la ville de Shoham. Il est revenu le lendemain pour le récupérer et l’enterrer dans une zone boisée de la ville de Tel Hadid, dans le centre d’Israël

La dépouille d’Al-Amour a été retrouvée le 24 avril.

Après que la police a retrouvé son corps, ils ont arrêté les deux frères, la sœur et la mère d’al-Amouri. A part son frère Mohammed, qui doit être inculpé mercredi, les autres ont été libérés par la police.

Selon le quotidien Haaretz, al-Amouri avait été la victime de violences et de menaces de la part de membres de sa famille dans le passé, et elle a passé du temps dans un refuge pour victimes de violences domestiques.

Quelques mois avant son assassinat, la jeune femme a été convoquée au commissariat de police à Lod et on lui a offert de la protection. Alors qu’elle quittait le commissariat de police, deux membres de sa famille ont tenté de la forcer à monter dans un véhicule. Ils ont été arrêtés et condamnés mais n’ont passé que quelques mois en prison pour l’attaque.

Peu avant sa mort, les services sociaux lui ont donné la possibilité de revenir dans un refuge, mais elle a refusé.

Selon le quotidien Haaretz, en plus d’al-Amouri, six autres femmes ont été tués par des gens qu’elles connaissaient en 2019 pour l’instant.

28 femmes ont été tuées en 2018 en Israël dans des cas suspects de violence ou d’abus domestiques. Beaucoup de ces femmes avaient dit à la police, avant leur mort, qu’elles craignaient pour leur sécurité.

En décembre 2018, des milliers de femmes ont fait grève et de dizaines de milliers ont défilé à travers le pays pour protester contre les féminicides commis par des compagnons, des membres de la famille ou des proches. Elles ont imputé la responsabilité de ces morts à l’incapacité des autorités à endiguer l’augmentation des violences contre les femmes.

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