Macron exprime son soutien à la famille Bibas
Le président français a décrit Shiri, Ariel et Kfir de « visages d’une humanité éternelle que la barbarie du Hamas, jamais, n’abolira »

Le président français Emmanuel Macron a exprime mardi sur son compte X son soutien à la famille Bibas, qui s’accroche à l’espoir concernant le sort de ses proches après que le Hamas eut annoncé qu’il restituerait leurs corps jeudi. Une information qu’Israël n’a pas confirmée auprès de la famille.
« Shiri, Kfir, Ariel. Visages de l’innocence et de l’amour. Visages d’une humanité éternelle que la barbarie du Hamas, jamais, n’abolira », a écrit Macron.
« La France, mobilisée pour la libération de tous les otages, se tient aux côtés de Yarden et de la famille Bibas. En fraternité universelle », a-t-il ajouté.
Mardi, la famille Bibas a fait savoir qu’elle était « bouleversée » après l’annonce faite par le Hamas que les corps sans vie de Shiri, Ariel et Kfir seraient restitués à Israël jeudi.
La famille a toutefois souligné qu’elle n’avait pas encore reçu d’informations officielles de la part des autorités israéliennes confirmant que leurs proches ne sont plus en vie. « Tant que nous n’aurons pas reçu de confirmation définitive, notre voyage n’est pas terminé », a fait savoir la famille.
Yarden Bibas, libéré des geôles du groupe terroriste palestinien le 1er février, après presque 16 mois de captivité, s’accroche toujours à l’espoir que sa femme Shiri et ses jeunes fils, Ariel et Kfir, sont toujours en vie.
Shiri.
Kfir.
Ariel.Visages de l’innocence et de l’amour.
Visages d’une humanité éternelle que la barbarie du Hamas, jamais, n’abolira.
La France, mobilisée pour la libération de tous les otages, se tient aux côtés de Yarden et de la famille Bibas. En fraternité universelle. pic.twitter.com/3UOxwFcg3v
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) February 18, 2025
Yarden Bibas avait été accueilli à son retour par son père Eli et sa sœur Ofri, et était rentré en Israël sans connaître le sort de sa femme et de ses enfants, qui figurent sur la liste des 33 otages à libérer au cours de la première phase de l’accord, mais qui n’ont toujours pas été libérés, alors même que les enfants et les femmes en vie étaient censés être prioritaires sur les hommes.