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Mahmoud Abbas remercie l’Arabie Saoudite pour son soutien à la cause palestinienne

Le président de l’AP a exprimé sa gratitude au roi et au prince pour leur soutien à la solution à deux États, avec Jérusalem-Est comme capitale d'un futur État palestinien

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas fait des déclarations aux médias avec le président américain après leur rencontre dans la ville de Bethléem en Cisjordanie, le 15 juillet 2022. (Crédit : MANDEL NGAN/AFP)
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas fait des déclarations aux médias avec le président américain après leur rencontre dans la ville de Bethléem en Cisjordanie, le 15 juillet 2022. (Crédit : MANDEL NGAN/AFP)

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exprimé dimanche sa gratitude envers les dirigeants de la famille royale d’Arabie saoudite pour leur soutien à la cause palestinienne lors du sommet avec le président américain du week-end dernier.

Abbas a envoyé un message au roi Salman d’Arabie saoudite et un autre à son fils, le prince héritier Mohammed Bin Salman, le dirigeant de facto du royaume, selon l’agence de presse Wafa.

Abbas a remercié les Saoudiens d’avoir ouvertement apporté leur soutien à une solution à deux États lors du récent sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à Jeddah, auquel ont participé le président américain Joe Biden en visite et les membres du CCG.

Le dirigeant palestinien leur a écrit pour les remercier de « leur soutien aux droits nationaux de notre peuple et à sa juste cause, soulignant la fin de l’occupation israélienne de notre terre et l’établissement d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale », selon le reportage.

Le président Abbas a également félicité les Saoudiens pour les résultats du sommet qui, selon lui, renforceront la sécurité et la stabilité régionales ainsi que les économies arabes.

Après les rencontres de Biden avec le roi et le prince héritier, les pays ont publié un communiqué commun dans lequel les deux parties ont exprimé leur soutien à la solution à deux États comme seul moyen de résoudre le conflit israélo-palestinien.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, le roi de Bahreïn Hamad bin Isa bin Salman al-Khalifa, le président américain Joe Biden, le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, le roi de Jordanie Abdallah II, l’émir du Qatar Sheikh Tamim bin Hamad al-Thani ; et le prince héritier du Koweït Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah au sommet de Jeddah sur la sécurité et le développement (CCG+3), en Arabie saoudite, le 16 juillet 2022. (Crédit : MANDEL NGAN / POOL / AFP)

« Les dirigeants ont fait part de leur détermination à rester étroitement coordonnés sur les efforts visant à encourager les parties à démontrer – par des politiques et des actions – leur engagement en faveur d’une solution à deux États », peut-on lire dans le communiqué, qui ajoute que les deux pays « saluent tous les efforts qui contribueraient à parvenir à une paix juste et générale dans la région. »

Le ministre saoudien des Affaires étrangères a déclaré vendredi à CNN que si la normalisation des liens avec Israël était une « option stratégique », une solution à deux États entre Israël et les Palestiniens était une « exigence » préalable à la formalisation des liens entre Riyad et Jérusalem.

Samedi, alors que Biden était en route vers les États-Unis, le ministre saoudien des Affaires étrangères a déclaré à Jeddah que la décision annoncée jeudi par l’Arabie saoudite d’ouvrir l’espace aérien saoudien à tous les survols civils n’avait « rien à voir avec Israël » et n’était pas un « précurseur » du réchauffement des relations avec Israël. Cette déclaration était en contradiction directe avec les déclarations publiques de Biden et du Premier ministre Yair Lapid, qui avaient salué cette décision comme un premier pas tangible vers une normalisation.

Abbas a réitéré son propre soutien à l’initiative de paix arabe lors d’une conférence de presse vendredi avec Biden, ce qui a également été perçu comme un rejet des objectifs américains visant à faire progresser l’intégration d’Israël dans la région sans attendre de progrès sur le volet palestinien. Biden a rencontré Abbas dans la ville de Bethléem, en Cisjordanie, après avoir passé une journée et demie en Israël pour y rencontrer ses dirigeants.

Lors de la conférence de presse, Biden a affirmé son soutien à un État palestinien, mais s’est abstenu de reconnaître Jérusalem-Est comme sa capitale. Pour la première fois en tant que président, Biden a appelé à une solution à deux États selon les lignes de 1967 avec des échanges de terres convenus, mais il a également déclaré que le terrain n’était pas mûr pour relancer les négociations israélo-palestiniennes.

La proposition de 2002, parrainée par l’Arabie saoudite, offre une normalisation complète des relations avec les 22 membres de la Ligue arabe si Israël accepte une solution à deux États basée sur les frontières de 1967 et une résolution juste pour les réfugiés palestiniens. Cette proposition n’a jamais été acceptée par Israël.

Avec les accords d’Abraham, Israël a normalisé ses relations avec les Émirats, le Bahreïn et le Maroc, sans aucun progrès sur le front palestinien. L’Autorité palestinienne avait fustigé les signataires régionaux des accords d’Abraham pour avoir ostensiblement trahi la cause palestinienne.

Le président américain Joe Biden rencontre le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Bethléem, le 15 juillet 2022. (Capture d’écran)

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré aux journalistes à bord d’Air Force One en route pour Jeddah que le président Biden avait « expliqué » à Abbas pourquoi l’intégration d’Israël dans la région était susceptible de « renforcer les progrès sur la voie palestinienne ».

Les États-Unis soulignent néanmoins que leurs efforts pour élargir les accords d’Abraham ne remplaceront pas leurs efforts pour promouvoir une solution à deux États, dans ce qui semble être une réaction à la stratégie de l’administration Trump pour faire avancer la normalisation, qui a fait avancer la question comme un moyen de contourner les Palestiniens.

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