Mort de Yasmin Vinta : Accord de plaidoyer avec l’assistante maternelle
Ina Skivenko plaiderait coupable d'homicide involontaire sur l'enfant de 14 mois; les accusations de violence envers les autres enfants seraient réduites à des voies de fait
Stuart Winer est journaliste au Times of Israël
Les procureurs s’apprêtent à signer un arrangement avec une assistante maternelle soupçonnée d’avoir tué une petite fille de 14 mois en l’étranglant, a rapporté Hadashot au journal télévisé mercredi.
Ina Skivenko admettrait avoir commis un homicide involontaire sur Yasmin Vinta, mais les accusations de mauvais traitements à l’égard de huit autres enfants seraient ramenées à des voies de fait. Les procureurs ont l’intention de demander une peine « élevée » à deux chiffres, selon le rapport.
En juin, Skivenko a été inculpée pour l’homicide involontaire de Vinta dans une garderie de Petah Tikva.
Selon l’acte d’accusation, Skivenko se serait assise sur la petite enfant, qui a suffoqué et est morte en mai. Elle a également été accusée d’avoir maltraité des bébés dans au moins 10 cas différents en les jetant par terre, en les plaquant sur des chaises, en leur donnant des coups de pied ou en les secouant.
Les parents se plaignent depuis des années du manque de surveillance et de contrôles des antécédents dans les crèches en Israël. La dernière loi sur la question a été adoptée en 1965, et beaucoup ont fait valoir que son contenu est dépassé et déconnecté des normes modernes de contrôle.
Un projet de loi obligeant toutes les crèches et garderies à avoir des caméras de surveillance, débattu et reporté depuis des années, a été voté lundi, remportant 43 votes « pour » et 0 « contre ».
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