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Naama Issachar, libre, rentre en Israël avec Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre et sa femme ont accueilli l'Israélo-américaine à l'aéroport de Moscou, au terme d'importants efforts diplomatiques après une condamnation pour trafic de drogue

Raphael Ahren est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Naama Isaachar accueillie par Sara Netanyahu, avec sa mère Yaffa et le Premier ministre Benjamin Netanayhu à l'aéroport de Moscou, le 30 janvier 2020. (Crédit : Koby Gideon/GPO)
Naama Isaachar accueillie par Sara Netanyahu, avec sa mère Yaffa et le Premier ministre Benjamin Netanayhu à l'aéroport de Moscou, le 30 janvier 2020. (Crédit : Koby Gideon/GPO)

MOSCOU — Naama Issachar, l’Israélo-américaine a retrouvé sa mère jeudi à l’aéroport de Moscou, à sa libération de la prison russe, et a embarqué à bord de l’avion officiel du Premier ministre Benjamin Netanyahu, pour son retour en Israël en tant que femme libre.

Netanyahu et sa femme Sara ont reçu Issachar devant les caméras, aux côtés de sa mère Yaffa Issachar, après des mois à œuvrer pour sa libération, qui survient à quelques semaines des élections nationales israéliennes.

Naama Issachar, 27 ans, a été condamnée par un tribunal russe à 7,5 ans de prison après que 9,5 grammes de marijuana ont été trouvés dans ses bagages lors d’une escale dans un aéroport de Moscou en avril.

Elle a nié avoir fait de la contrebande de drogue, précisant qu’elle n’avait pas cherché à entrer en Russie pendant sa correspondance pour Israël depuis l’Inde et qu’elle n’avait pas eu accès à ses bagages pendant sa brève escale dans l’aéroport moscovite.

Elle a été détenue pendant une dizaine de mois. Elle a enlacé sa mère et salué le couple Netanyahu dans le terminal. Ils ont ensuite, tous les quatre, traversé le tarmac et embarqué sans faire de déclaration officielle et sans répondre aux questions des nombreux journalistes présents.

Naama Isaachar avec Benjamin et Sara Netanyahu, et sa mère Yaffa à l’aéroport de Moscou, le 30 janvier 2020. (Crédit : capture d’écran Douzième chaîne)

« Rentrons à la maison, rentrons à la maison », a dit le Premier ministre.

Ce fut un événement unique, où les journalistes de tous les grands médias israéliens ont assuré une couverture étendue et où les chaînes de télévision ont interrompu leurs émissions régulières pour la libération d’une jeune femme qui avait commis un délit criminel, mais dont le sort – largement considéré comme une punition disproportionnée – a saisi toute une nation.

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