Rechercher

Nasrallah : le wahhabisme saoudien est “plus diabolique” qu’Israël

Le chef du Hezbollah a critiqué le mouvement sunnite ultraconservateur qui détruit tout “ce qui a à voir avec l’islam”

Hassan Nasrallah pendant la procession de l'Achoura à Beyrouth, le 3 novembre 2014. (Crédit : AFP/STR)
Hassan Nasrallah pendant la procession de l'Achoura à Beyrouth, le 3 novembre 2014. (Crédit : AFP/STR)

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré à ses partisans que le wahhabisme sunnite ultraconservateur pratiqué en Arabie saoudite était plus dangereux pour l’islam qu’Israël, selon le quotidien libanais Al Akhbar.

« Le wahhabisme est plus diabolique qu’Israël, particulièrement [en] ce qu’il cherche à détruire les autres et à éliminer ce qui a à voir avec l’islam et son histoire », a-t-il été cité par le journal mardi, selon une traduction du site internet Ya Libnan.

Le Hezbollah est un allié du président syrien Bashar el-Assad et de l’Iran, rival des Saoudiens, et ses troupes combattent aux côtés des forces gouvernementales syriennes contre les groupes rebelles sunnites soutenues par Ryad.

Nasrallah a déclaré que le conflit qui fait rage en Syrie n’était pas un conflit religieux entre les branches rivales chiite et sunnite de l’islam, mais un combat contre l’école wahhabite d’Arabie saoudite.

Ce n’était pas la première diatribe de Nasrallah contre Ryad qui faisait référence à Israël.

En juillet, il avait critiqué l’Arabie saoudite pour le réchauffement apparent de ses relations avec Jérusalem, l’accusant de « normaliser pour rien, sans rien recevoir en retour. »

Nasrallah avait déclaré pendant un discours qu’il « semble que le futur de la Palestine et le destin de ses enfants soient devenus un sujet trivial pour certains états arabes récemment. »

Israël, a-t-il déclaré, a effectivement cessé d’être un ennemi pour beaucoup d’états arabes, et la Palestine est devenue un sujet « qui n’est abordé que de manière superficielle. »

Nasrallah avait accusé Ryad d’avoir depuis longtemps des relations secrètes avec Israël, mais était consterné du passage « des canaux secrets aux canaux publics ».

Des agences ont contribué à cet article.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : [email protected]
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à [email protected].
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.