Netanyahu en visite en Hongrie le 2 avril – bureau
Au cours de sa visite, le Premier ministre devrait s'entretenir avec son homologue hongrois du soutien potentiel de la Hongrie au plan de Donald Trump pour Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit se rendre en Hongrie le 2 avril, a annoncé dimanche son bureau, malgré un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des soupçons de crimes de guerre et contre l’humanité à Gaza.
Au cours de sa visite, Netanyahu devrait s’entretenir avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban et d’autres hauts responsables hongrois avant de retourner en Israël le 6 avril.
Lors de sa rencontre avec Orban, Netanyahu discutera du soutien potentiel de la Hongrie au plan de Donald Trump pour Gaza, a déclaré une source israélienne au Times of Israel.
« Netanyahu essaie de construire une coalition du plus grand nombre possible de pays soutenant le plan de Trump pour Gaza », a ajouté la source.
En février, Trump avait présenté sa vision pour Gaza, qui verrait sa population relocalisée à l’étranger et les États-Unis mener les efforts de reconstruction afin de transformer la bande de Gaza déchirée par la guerre – déclenchée suite au pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 – en une station balnéaire méditerranéenne.
Orban a adressé une invitation à Netanyahu malgré le mandat d’arrêt de la CPI, émis l’année dernière. Il avait fermement condamné la décision de la Cour, la qualifiant de « honteuse ».
La CPI a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés dans le cadre de la guerre d’Israël contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza, déclenchée par le pogrom perpétré par ce dernier le 7 octobre 2023.
La Hongrie a signé le Statut de Rome, le traité international qui a créé la CPI, en 1999 et l’a ratifié deux ans plus tard, pendant le premier mandat de M. Orban.
Mais Budapest n’a jamais promulgué la convention associée au Statut de Rome, pour des raisons de conformité avec sa Constitution, et affirme donc qu’elle n’est pas tenue de se conformer aux décisions de la CPI.