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Netanyahu : le plan de paix sera dévoilé « immédiatement » après le scrutin

Le Premier ministre corrobore ainsi les propos de l'envoyé américain pour la paix, Jason Greenblatt

Le président américain Donald Trump, (à gauche), accueillant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche, à Washington, le 25 mars 2019. (Crédit : Manuel Balce Ceneta/AP)
Le président américain Donald Trump, (à gauche), accueillant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche, à Washington, le 25 mars 2019. (Crédit : Manuel Balce Ceneta/AP)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré mardi que le plan de paix du président américain Donald Trump serait dévoilé « immédiatement » après les élections du 17 septembre.

Netanyahu s’est exprimé lors d’un meeting de campagne du Likud dans le nord, à Kiryat Ata, alors qu’il attaquait ses rivaux politiques pour leurs positions sur l’Iran et l’accord de paix israélo-palestinien.

« Qui voulez-vous voir négocier l’Accord du Siècle que le président [Donald] Trump va dévoiler sous peu, juste après les élections ? », a-t-il demandé à ses partisans.

Il n’a pas donné de date précise quant à la divulgation de celui-ci.

Mercredi dernier, Jason Greenblatt, conseiller spécial de Donald Trump, a tweeté : « nous avons décidé de ne pas présenter le plan de paix (ou des éléments de celui-ci) avant les élections en Israël ».

Lors d’un événement de campagne la semaine dernière, Netanyahu a déclaré que l’accord de paix de l’administration « sera dévoilé au monde après les élections. Je pense que ce sera très rapidement après les élections ».

Le mois dernier au sommet du G7, le président Trump avait été interrogé sur une éventuelle divulgation avant les élections israéliennes. Il avait répondu « Bien sûr que non », avant d’ajouter qu’il « pense que vous pourrez voir en quoi consiste l’accord avant les élections », suscitant une confusion autour des intentions de Washington.

Le plan de paix pour le Moyen-Orient de son administration devait être révélé pendant l’été, mais sa révélation avait été reportée après l’échec du Premier ministre Benjamin Netanyahu à former une coalition après les élections du mois d’avril et la convocation d’un nouveau scrutin, prévu le 17 septembre.

Les Etats-Unis ont, jusqu’à présent, conservé sous scellés les éléments politiques de leur plan, tandis que les aspects économiques de la proposition ont été présentés au mois de juin par le gendre et haut conseiller de Trump, Jared Kushner, lors d’une conférence organisée par les Américains à Bahreïn. Le volet économique du plan prévoit une enveloppe d’investissement de 50 milliards de dollars pour les Palestiniens et la région.

Les Palestiniens ont boudé la conférence du Bahreïn et rejeté le plan de paix, continuant leur boycott de l’administration Trump depuis qu’elle a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël.

Le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, cinquième de la gauche, et le Prince du Bahreïn Salman bin Hamad Al Khalifa, sixième de la gauche, écoutent le haut conseiller à la Maison Blanche Jared Kushner, debout, lors de la session d’ouverture de l’atelier « Paix pour la prospérité » à Manama, au Bahreïn, le 25 juin 2019. (Agence d’information du Bahreïn via AP)

Les Etats-Unis ont, depuis, coupé des centaines de millions de dollars versés en guise d’aide aux Palestiniens. Ils ont notamment mis un terme au soutien qu’ils apportaient à l’agence controversée des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens, l’UNRWA, et cessé de financer à hauteur de 200 millions de dollars environ des programmes humanitaires en Cisjordanie et à Gaza.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dit souhaiter attendre de voir le contenu du plan, mais a répété qu’il ne ferait aucun compromis sur la sécurité israélienne ou sur l’évacuation des implantations.

Capture d’écran d’un entretien avec l’envoyé américain pour la paix au Moyen-Orient Jason Greenblatt avec PBS News Hour, diffusée le 17 juillet 2019. (PBS)

Aucun détail n’a encore été publié sur les questions essentielles, telles que celles d’un potentiel Etat palestinien indépendant, du contrôle israélien sur la Cisjordanie, du sort réservé à Jérusalem et du « droit au retour » des Palestiniens dans les habitations que leurs familles avaient fuies ou d’où elles avaient été expulsées après la création d’Israël, en 1948.

Les responsables américains indiquent qu’ils soutiendront une
« autonomie palestinienne » ainsi que l’autogouvernance, mais ne vont pas jusqu’à approuver publiquement la création d’un Etat palestinien.

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