Nouvelles images d’une GoPro du Hamas infiltrant sans obstacles Israël le 7 octobre
La demi-heure diffusée sur la Douzième chaîne révèle avec quelle facilité les terroristes ont traversé les 4 niveaux de défense à la frontière sans rencontrer de soldats israéliens
Les médias israéliens ont diffusé lundi 30 minutes de nouvelles images provenant des caméras GoPro de membres de la force d’élite dite « Nukhba » du Hamas, montrant les premières heures de l’assaut du groupe terroriste palestinien le 7 octobre.
Les images montrent comment, en moins de dix minutes, les terroristes du Hamas ont réussi à franchir les clôtures, les barrières et les murs le long de la frontière de Gaza et à pénétrer en Israël à bord de camionnettes, de voitures et de motos pour commettre des massacres de l’autre côté de la frontière, sans aucune opposition de la part des forces de sécurité israéliennes.
Ces hommes armés étaient en route pour perpétrer les massacres du Hamas du 7 octobre, au cours desquels quelque 3 000 terroristes ont fait irruption à la frontière par voie terrestre, aérienne et maritime, tuant 1 200 personnes et prenant plus de 240 otages de tous âges sous le couvert d’un déluge de milliers de roquettes tirées sur les villes et localités israéliennes. La grande majorité des personnes tuées lorsque les terroristes se sont emparés des communautés frontalières étaient des civils, notamment des bébés, des enfants et des personnes âgées. Des familles entières ont été exécutées dans leurs maisons et plus de 360 personnes ont été massacrées lors d’un festival en plein air, souvent pendant ou après d’horribles actes, de brutalité et de barbarie, de la part des terroristes.
Dans un reportage diffusé lundi soir sur la Douzième chaîne, Zohar Dvir, ancien chef de l’unité d’élite Yamam de la police chargée de la lutte contre le terrorisme, a expliqué qu’au moment où les hordes de terroristes palestiniens du Hamas se sont approchées de la frontière avec Israël, le matin du 7 octobre, ils savaient que même s’ils étaient détectés, Tsahal aurait besoin de temps pour mettre en place une défense face à un tel nombre de personnes.
Les images montrent qu’il n’a fallu que sept minutes et demie au bataillon de Khan Younès de l’unité dite « Nukhba » (« élite » en arabe) pour franchir les quatre niveaux de sécurité à la frontière : une clôture de barbelés, l’ancienne clôture frontalière, un talus de terre et la « barrière intelligente » tant vantée, baptisée le « Mur de fer« . Pour traverser, les terroristes du Hamas ont utilisé des explosifs et des ponceaux en fer – apportés spécialement à cette fin – ainsi que des rampes pour le passage des véhicules.
Ils n’ont, à aucun moment de leur traversée, rencontré de soldats israéliens.
סמי מרץ, תדריכים בלב עזה ולמידת האויב: 3 חודשים אחרי השבת השחורה – שלל מצלמות חושפות את האמת על מחבלי הנוח׳בה | הכתבה המלאה – הערב במהדורה המרכזית @yollancohen pic.twitter.com/jVDkewdEyw
— החדשות – N12 (@N12News) January 8, 2024
Dès le début des images récemment diffusées, des scènes désormais familières montrent les terroristes se dirigeant vers la frontière avec Israël, avec un moral visiblement élevé et beaucoup criant « Allah Akbar » (« Dieu est le plus grand »).
L’une des explications de l’état d’esprit palpable des terroristes du Hamas pourrait se trouver dans un petit sac vraisemblablement rempli de poudre blanche que Dvir a montré sur des images de commandants du Hamas préparant l’attaque dans la bande de Gaza.
Un journaliste de la Douzième chaîne a suggéré qu’il pourrait s’agir de la drogue connue sous le nom de captagon, un stimulant de type amphétamine fabriqué principalement au Liban et en Syrie que les responsables israéliens appellent la « drogue de l’État islamique », car les djihadistes sont censés l’utiliser pour éviter la peur et la fatigue pendant les combats en Syrie et en Irak.
Des comprimés de captagon ont déjà été saisis en route vers la bande de Gaza.
Les images diffusées par la Treizième chaîne ont également mis en lumière les préparatifs manifestement calmes des terroristes dans un lieu non divulgué de la bande de Gaza, qui ont eu lieu plus tôt ce matin des massacres. Les vidéos montrent des tas de téléphones portables, d’appareils de communication et de matériel informatique, et des délibérations sur les sommes d’argent à distribuer aux terroristes sont audibles.
Analysant les images diffusées sur la Douzième chaîne lundi, l’ancien chef de l’unité d’élite anti-terroriste a souligné que les deux avantages dont disposait le Hamas dans son assaut meurtrier étaient la masse de terroristes et l’élément de surprise. Du point de vue du combat, selon l’évaluation de Dvir, les soi-disant « agents d’élite » du groupe terroriste avaient des techniques négligées, notamment l’absence de casques, des armes mal tenues et un équipement défectueux.
Bombshell ❗
Documentation from Hamas GoPro cameras shows how thousands of terrorists attacked Israel on 10/7.The video starts in one of their homes in Gaza and ends in an Israeli army base. pic.twitter.com/IX4GaVZ4UX
— Era Gigman (@idan_bg) January 8, 2024
Et tandis que certaines cellules semblaient connaître les itinéraires exacts pour atteindre leurs cibles – les communautés israéliennes et les bases militaires le long de la frontière de Gaza – d’autres ont été vues en train de prendre de mauvais virages, de se perdre et de s’efforcer de repérer les zones civiles.
Selon Dvir, lorsque les terroristes rencontraient des troupes israéliennes, notamment les unités civiles d’intervention, « l’attaque était avortée ».
Israël affirme avoir tué quelque 1 000 terroristes du Hamas à l’intérieur d’Israël depuis le 7 octobre. En réponse aux attaques, Israël a juré de détruire le groupe terroriste et a lancé une vaste opération dans la bande de Gaza, qui sévit depuis trois mois.
Le gouvernement israélien et Tsahal ont déclaré qu’ils enquêteraient sur toutes les défaillances qui ont rendu possible ces attaques après la guerre, bien que le chef d’état-major Herzi Halevi ait annoncé la semaine dernière la mise en place d’une enquête opérationnelle interne sur les échecs du 7 octobre, afin d’en tirer des leçons pour le conflit en cours.