Olmert demande un allègement de peine
Incarcéré pour corruption, l'ancien Premier ministre sera entendu par la commission des libérations conditionnelles alors même que l'État enquête sur une divulgation présumée d'informations confidentielles
L’ancien Premier ministre Ehud Olmert a participé à sa première audience devant la commission des libérations conditionnelles, alors qu’il fait face à une enquête sur la gestion de documents classifiés durant son séjour en prison.
Olmert, qui purge une peine de 27 mois de prison, a été jugé coupable de plusieurs chefs d’accusation de corruption. Il souhaite réduire sa peine d’un tiers de sa durée. Parallèlement, le bureau du procureur de l’État a demandé à la police d’ouvrir une enquête pour déterminer s’il a commis un crime en divulguant des informations confidentielles dans les mémoires qu’il rédige.
Avant l’audience à la prison Maasiyahu, Eli Zohar, l’avocat d’Olmert a dit aux journalistes : « j’espère que nous aurons une journée positive et réussie… Nous sommes en pleine forme. »
La semaine dernière, l’État a demandé que l’audience soit reportée une seconde fois, pour laisser le temps à la police de finir son enquête, mais ce report a été refusé par le juge.
Le 1er juin, l’État avait obtenu un premier report d’audience, parce qu’il souhaitait soumettre à la commission des libérations conditionnelles des documents classés, et les membres de la commission devaient d’abord obtenir l’autorisation de les consulter.
La commission des libérations conditionnelles a indiqué qu’elle annoncerait le 29 juin si elle accordait une libération anticipée à l’ancien Premier ministre.