Omri Ahrak, 26 ans : professionnel du high-tech aux ambitions musicales
Assassiné par des terroristes du Hamas alors qu'il fuyait le festival de musique Supernova le 7 octobre
Omri « Omrikey » Ahrak, 26 ans, originaire d’Elyakhin, a été assassiné par des terroristes du Hamas alors qu’il tentait de fuir le festival de musique Supernova le 7 octobre 2023.
Omri était venu à la fête avec quatre amis – deux anciens camarades de l’armée et leurs petites amies. Lorsque des tirs de roquettes ont commencé, le groupe a décidé de quitter le site pour rentrer chez eux. En chemin, ils sont tombés dans une embuscade tendue par une cellule de terroristes du Hamas et Omri a été assassiné avec Danielle Waldman, Noam Shai et Shahar Gindi. Almog Sarusi a été kidnappé et assassiné à Gaza près d’un an plus tard, sa dépouille a été retrouvée par les troupes du Tsahal.
La famille d’Omri l’a cherché pendant cinq jours, y compris sur le site du festival, espérant trouver un signe de vie ou son corps, mais en vain. Les autorités les ont finalement informés de la découverte de son corps.
Omri a été enterré le 12 octobre 2023 à Elyakhin. Il laisse derrière lui ses parents, Raya et Zephaniah, ainsi que ses frères et sœurs, Gal et Meital.
Né et élevé dans le petit moshav Elyakhin, près de Hadera, Omri a fréquenté les écoles des kibboutzim voisins Givat Haim et Kfar Monash. Actif et sportif, il s’entraînait régulièrement, jouait au footvolley et était un fervent supporter de l’équipe de football Maccabi Haifa, selon l’éloge funèbre de l’État.
Passionné de musique, Omri jouait de la guitare et chantait avec ses amis. Ces dernières années, il composait et écrivait ses propres chansons, rêvant de faire de cette passion une carrière. En son honneur, ses proches ont créé les « Omrikey jam sessions », des rencontres musicales rassemblant ses amis autour de sa mémoire.
Après le lycée, Omri a servi dans le bataillon Orev de la brigade de Givati au sein de Tsahal. Libéré de l’armée, il a voyagé en Amérique du Sud avant de retourner en Israël, où il a travaillé comme agent de sécurité et suivi une formation en codage avec le programme Infinity Labs.
Il travaillait depuis deux semaines seulement dans une entreprise de Tel Aviv lorsqu’il a été tué. Omri envisageait également de devenir coach personnel.
Son père, Zephaniah, a confié à un média local que « Omri était un enfant qui avait un appétit insatiable pour la vie. Il a servi dans un rôle important à Givati, puis il a fait son ‘grand voyage’ à l’étranger comme tout le monde, et est revenu pour étudier l’informatique et construire sa vie. À peine deux semaines avant son assassinat, il avait trouvé un emploi dans une entreprise de Tel Aviv, qui l’a accueilli à bras ouverts. C’était un enfant qu’on ne pouvait s’empêcher d’aimer, toujours souriant, toujours poli, toujours attentif aux autres – même quand il traversait des tempêtes émotionnelles, il trouvait toujours le temps de vous regarder et de vous demander comment vous alliez ».
Son père a ajouté : « Omri avait 26 ans et 24 jours – c’est tout ce que Dieu nous a permis de vivre avec cet incroyable garçon. Il était extrêmement compétitif et adorait les gens. Le nombre d’amis qu’il parvenait à se faire était tout simplement incroyable. Il était toujours au centre de tout : son sourire, sa personnalité, et les petites bêtises qu’il faisait, qui faisaient rire tout le monde, attiraient naturellement les gens vers lui ».
Il a ajouté qu’Omri « aimait profondément la musique, jouait merveilleusement bien et avait une voix exceptionnelle. Quand il chantait Hava Nagila, il faisait pleurer les gens. Sa voix, pleine de douleur et d’émotion, reflétait une âme unique ».
Sa mère, Raya, a confié à Israel Hayom qu’Omri « était le ciment de son groupe d’amis, un garçon débordant d’amour, qui donnait des câlins et en recevait en retour, et qui se trouvait toujours au centre de tout. Il aimait la mer, adorait faire du sport avec ses amis, en particulier le footvolley – surtout parce que ce sport permettait d’inclure des personnes de tous âges ».
En sa mémoire, a-t-elle ajouté, la famille collecte des fonds pour construire un terrain de footvolley dans leur ville natale, « pour que son rêve devienne réalité ».
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.