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« Otages », mot de l’année 2024 pour l’Académie de la langue hébraïque

Le mot "hatufim" a battu par des milliers de voix les mots en hébreu signifiant "héroïsme", "autorisé à la publication" - qui précèdent les annonces de décès de soldats de Tsahal

Illustration : Des personnes marchant à côté de photos d'otages détenus par le Hamas à Gaza, à Jérusalem, le 12 janvier 2025. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Illustration : Des personnes marchant à côté de photos d'otages détenus par le Hamas à Gaza, à Jérusalem, le 12 janvier 2025. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

À l’occasion de la Journée annuelle de la langue hébraïque, l’Académie de la langue hébraïque a annoncé son mot de 2024 : « otages ».

Le mot en hébreu désignant les otages, hatufim, a été choisi par des milliers de votants en ligne, devançant les autres propositions à une très large majorité. Les seconds sont gvura, qui signifie « héroïsme », et hutar lefirsum, une expression signifiant « autorisé à la publication », que l’armée israélienne utilise pour annoncer les soldats tombés au combat.

« Otages » a reçu 45 % des votes en ligne, « héroïsme » arrivant en deuxième position avec 11 %. L’expression « autorisé à la publication » a obtenu 10 % des votes, suivis par « responsabilité » (ahrayut) avec 9 %, « ensemble » (yahad) avec 6 %, « maison » (bayit) avec 5 %, « UAV, ou véhicule aérien sans pilote » (katbam), « courte distance » (kefesa), et « service de réserve » (miluim) avec 4 % chacun, et « intensité » (atzimut) avec 2 %.

Le mot hatuf (singulier de hatufim) est relativement nouveau dans la langue hébraïque, qui utilisait autrefois les mots shavuy et assir pour désigner les otages.

Cependant, à une époque plus moderne, le mot hatuf a été davantage utilisé, « en particulier dans les cas où l’on fait irruption dans la vie d’une personne innocente et qu’on lui arrache sa liberté », selon l’Académie.

C’est le cas des 251 otages que le groupe terroriste palestinien du Hamas a pris lors de son pogrom du 7 octobre 2023 contre Israël. Au cours de cet assaut, les terroristes ont enlevé des hommes, des femmes et des enfants au festival de musique Nova, ainsi que dans des maisons et des bases militaires du sud d’Israël.

Les otages libérées (de gauche à droite) Doron Steinbrecher, Emily Damari et Romi Gonen retrouvant leurs mères peu après leur retour en Israël après 471 jours de captivité dans les geôles du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Le groupe terroriste a relâché quatre otages peu après le 7 octobre et 105 autres en novembre de l’année dernière, dans le cadre d’un accord avec Israël.

Trois autres otages ont été libérées dimanche dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu entré en vigueur ce jour-là. Cet accord en est à sa première phase, au cours de laquelle trente autres otages devraient être libérés. Les conditions des deuxième et troisième phases seront négociées à partir du 16ᵉ jour de la phase 1 pour obtenir la libération du reste des otages.

Tsahal a également sauvé huit otages vivants et récupéré les corps de 40 otages, dont trois ont été tués par erreur par l’armée alors qu’ils tentaient d’échapper à leurs geôliers.

On estime que 91 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 34 otages dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne.

« Cette année, l’année de la guerre la plus dure et la plus longue de notre histoire, a également été une année où nous nous sommes souvent sentis sans voix. Pourtant, tout au long de l’année, des mots se sont détachés pour refléter la réalité : la douleur, le chagrin, la colère et la fierté, la victoire et la gratitude envers ceux qui ont risqué leur vie. Les mots qui ont été choisis représentent cet ensemble », a écrit l’Académie dans un message Facebook annonçant le mot de l’année.

Reflétant le choc initial des Israéliens après l’attaque du 7 octobre, l’Académie n’a pas proposé de mot de l’année pour 2023. En 2022, le mot « doline » (bolan) a été choisi et, en 2021, tirlul, un mot nouvellement créé pour désigner un bruit de célébration traditionnel au Moyen-Orient lors des mariages. En 2020, en raison de la pandémie de coronavirus qui faisait rage, le mot de l’année était « prélèvement de gorge » (matosh).

Depuis 2012, la Journée de la langue hébraïque est célébrée dans les écoles israéliennes et dans les communautés juives de la Diaspora le 21 décembre, date de l’anniversaire d’Eliezer ben Yehuda, pionnier de la renaissance de la langue en Israël.

L’Académie a déclaré qu’elle espérait que « pour la Journée de la langue hébraïque de l’année prochaine, nous nous pencherons sur les mots qui représentent le bonheur et la paix, et d’ici là, nous attendons le retour rapide de tous les otages en captivité et le retour sain et sauf de tous nos soldats au combat ».

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