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Pas de falsification de preuves dans l’enquête sur la mort de Yuval Castleman – PIID

La conclusion de la police aurait été basée sur les preuves reçues à l'époque, selon le PIID, qui ajoute que la conclusion de l'examen est distinct de l'enquête sur le meurtre

Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.

Yuval Castleman. (Crédit : Autorisation)
Yuval Castleman. (Crédit : Autorisation)

Le Département des enquêtes internes de la police (PIID) a conclu mercredi son examen concernant les allégations de falsification de preuves par la police dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Yuval Castleman en décembre. Ce dernier avait tiré sur des terroristes en train de commettre un attentat à Jérusalem, avant d’être lui-même abattu par un soldat de Tsahal qui n’était pas en service.

L’autopsie pratiquée sur le corps de Castleman après son exhumation avait révélé la présence d’une balle de M-16 et des éclats d’obus dans son corps, des résultats en contradiction avec la position adoptée par la police israélienne immédiatement après l’incident, à savoir qu’il ne restait aucune balle dans le corps de Castleman et qu’une telle procédure n’était pas nécessaire.

Cette divergence a amené le procureur de l’État, Amit Eisman, à ouvrir une enquête sur la conduite de l’équipe d’enquêteurs chargée de la mort de Castleman.

Le PIID a indiqué qu’elle avait recueilli les témoignages des personnes impliquées dans l’enquête sur le meurtre de Castleman, et notamment du personnel médical et des responsables de la police, ainsi que des membres de la famille de Castleman.

« Après avoir examiné les preuves et la séquence des événements, il a été constaté que la conduite de l’équipe d’enquête ne soutenait pas les soupçons selon lesquels l’un des fonctionnaires de police aurait cherché à interférer avec les procédures d’enquête », a affirmé le PIID.

« Les preuves montrent que la conclusion erronée de la police israélienne était basée sur les preuves qui lui avaient été présentées à l’époque, qui l’ont amenée à croire honnêtement et en toute bonne foi qu’aucune balle n’avait été trouvée dans le corps de la personne décédée ».

L’agence a déclaré qu’il n’y avait donc « aucun doute sur le fait qu’il n’y avait pas d’intention sous-jacente d’interférer avec les procédures d’enquête ».

Le PIID a ajouté que la clôture de son examen de cette affaire n’a aucune incidence sur l’enquête menée par la police militaire sur le décès de Castleman.

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