Pneus crevés et tags dans un crime raciste contre un village palestinien
Des images de vidéo surveillance montrent deux suspects en train de crever des pneus de 31 voitures à al-Bireh
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Mercredi, des Palestiniens d’al-Bireh se sont réveillés pour découvrir que leur village du centre de la Cisjordanie avait été pris pour cible par des vandales dans ce qui semble être un crime raciste.
Les images de vidéo surveillance de la ville au sud de l’implantation de Beit El montrent deux suspects avec des capuches qui marchent le long d’une rue à l’extrémité nord d’al-Bireh, en se baissant pour crever des pneus et taguant des graffiti sur un mur.
Le groupe de défense de droits de l’homme B’Tselem a déclaré que 31 voitures avaient été vandalisées.
La police israélienne a ouvert une enquête.
On pouvait lire sur les graffiti tagués sur place : « C’est un ordre imposant une ‘zone militaire fermée’. Des traîtres choisissent d’harceler des Juifs ».
Le texte semblait faire référence à la situation tendue dans l’implantation d’Yitzhar, située à 70 kilomètres, où Tsahal a élargi mardi une zone militaire fermée dans l’un des neufs avant-postes du pays pendant un mois entier, après une série d’épisodes de violence impliquant des jeunes résidents d’implantations.