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Pour l’envoyé de l’OLP aux Etats-Unis, il est “trop tôt” pour des négociations directes avec Israël

Selon Husam Zomlot, l’engagement de Trump pour un accord de paix et sa rencontre avec Abbas ont “renouvelé les espoirs palestiniens”

Eric Cortellessa couvre la politique américaine pour le Times of Israël

Le docteur Husam Zomlot, nouvel envoyé de l'Organisation de libération de la Palestine aux Etats-Unis. (Crédit : autorisation)
Le docteur Husam Zomlot, nouvel envoyé de l'Organisation de libération de la Palestine aux Etats-Unis. (Crédit : autorisation)

WASHINGTON – L’ambassadeur aux Etats-Unis de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a déclaré lundi qu’il était « trop tôt » pour que l’équipe du président américain Donald Trump facilite des rencontres trilatérales avec Israël et les Palestiniens.

« Pour l’instant, l’administration américaine engage les deux parties séparément, et toutes les parties, pas seulement les deux parties, mais la région », a déclaré Husam Zomlot pendant un évènement organisé par le Centre arabe, une association à but non lucratif.

Zomlot, qui avant d’être déployé à Washington était un conseiller politique de Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne (AP), a exprimé son optimisme au sujet de l’initiative de paix de Trump, mais a suggéré que le moment des négociations directes israélo-palestiniennes n’était pas encore venu.

« Il est peut être un peut trop tôt pour mettre tout le monde ensemble dans une salle, comme cela a été discuté il y a quelques semaines », a-t-il dit.

Zomlot a indiqué que la « tournée d’écoute » de Jason Greenblatt, envoyé spécial de Trump, dans la région en mars, qui comprenait des rencontres avec plusieurs parties prenantes du conflit, était un grand pas en avant pour créer les conditions de la paix.

L'envoyé américain au Moyen orient Jason Greenblatt rencontre le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas en marge du sommet de la Ligue arabe à Amman, le 28 mars 2017 (Crédit : Thair Ghnaim/Wafa)
L’envoyé américain au Moyen orient Jason Greenblatt rencontre le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas en marge du sommet de la Ligue arabe à Amman, le 28 mars 2017 (Crédit : Thair Ghnaim/Wafa)

« C’est une bonne approche : écouter, apprendre ce qu’il se passe exactement, comprendre, a-t-il dit. Nous pensons que ceci pourrait être l’approche juste. »

Trump a déjà accueilli le Premier ministre Benjamin Netanyahu et Abbas à la Maison Blanche. Il les rencontrera à nouveau la semaine prochaine, pendant son premier voyage présidentiel à l’étranger, où il ira en Arabie saoudite, en Israël et en Cisjordanie. Il se rendra également à Bruxelles et en Sicile pour les sommets de l’OTAN et du G7.

Trump a transmis un grand optimisme sur sa capacité à réunir les deux parties pour résoudre un conflit qui dure depuis plus d’un siècle.

« C’est quelque chose dont je pense, franchement, que ce n’est peut-être pas aussi difficile que les gens ne l’ont pensé ces dernières années », a-t-il dit à Abbas pendant leur conférence de presse commune. « Nous avons besoin de deux parties volontaires. Nous pensons qu’Israël est volontaire. Nous pensons que vous êtes volontaire. Et si vous le voulez, nous allons conclure un accord. »

Zomlot a déclaré que « l’affirmation » de Trump, selon laquelle il est « totalement investi » pour tenter de résoudre le conflit, et son invitation à Abbas pour venir à la Maison Blanche, avait « renouvelé les espoirs palestiniens. »

Le président américain Donald Trump et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, le 3 mai 2017. (Crédit : Olivier Douliery-Pool/Getty Images via JTA)
Le président américain Donald Trump et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, le 3 mai 2017. (Crédit : Olivier Douliery-Pool/Getty Images via JTA)

« Nous avons des raisons d’être optimistes et nous avons des raisons d’être déterminés », a-t-il dit.

L’ambassadeur de l’OLP a également souligné le désir de l’AP pour renforcer ses relations bilatérales avec les Etats-Unis sous l’administration Trump.

« Tout ne porte pas sur la relation trilatérale, tout ne porte pas sur Israël – Palestine, a-t-il dit. Nous avons une relation bilatérale stratégique avec les Etats-Unis d’Amérique. »

Selon lui, l’AP pense qu’il est « crucial » de garantir « que la relation existe par elle-même. »

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