Près de 6 000 Palestiniens à la frontière de Gaza
51 Palestiniens auraient été blessés, au cours de violentes émeutes, dont 21 par des tirs de l'armée israélienne
Vendredi, environ 6 000 Palestiniens se sont rassemblés le long de la frontière avec Israël pour participer aux violentes manifestations hebdomadaires à proximité de la barrière de sécurité.
La chaîne publique Kan a annoncé que certains manifestants étaient parvenus à passer les points de contrôle du groupe terroriste palestinien du Hamas mis en place pour empêcher les émeutiers de s’approcher de trop près de la barrière.
Selon des articles de journaux israéliens, les émeutiers ont lancé des pierres et des engins explosifs sur les troupes israéliennes positionnées à la frontière.
Le ministère de la Santé de Gaza contrôlé par le Hamas a déclaré que 51 Palestiniens ont été blessés, et 24 après des tirs de Tsahal.
הפרות הסדר השבועיות בגבול עזה: המפגינים פרצו את המחסומים של כוחות הריסון של חמאס, והחלו להתעמת עם כוחות צה"ל על גדר המערכת@Itsik_zuarets (צילום: קובי ריכטר/TPS) pic.twitter.com/nTWbrsFD4E
— כאן חדשות (@kann_news) August 2, 2019
L’armée israélienne a déclaré qu’un des drapeaux agités par les manifestants était attaché à une croix gammée.
The Nazi Swastika flag, a symbol of murder and hatred, raised yet again during a Hamas riot in Gaza today.In the face of this hatred stand IDF soldiers, ready and determined to defend lsrael.
Posted by Israel Defense Forces on Friday, August 2, 2019
Par ailleurs, un incendie, qui s’est déclaré dans la forêt de Shmhoni, à proximité de la communauté frontalière de Kfar Aza, aurait été déclenché par des ballons incendiaires lancés depuis la bande de Gaza.
Plus tôt dans la semaine, la Treizième chaîne a annoncé que Tsahal avait renforcé sa présence dans la zone entourant l’enclave et était prêt pour « tout scénario éventuel » après qu’un tireur palestinien a blessé trois soldats israéliens dans une fusillade avant d’être abattu.
Le tireur a été identifié comme étant Hani Abu Salah, un membre de l’aile armée du Hamas dont le frère a été tué dans un affrontement avec Tsahal en mai dernier.
Abu Salah était armé d’un fusil et de grenades et il portait un uniforme du Hamas, selon l’armée israélienne. Pourtant, un porte-parole de l’armée a dit que Tsahal pensait que l’assaillant avait agi seul, et non sur ordre du Hamas.
Les soldats israéliens ont été transportés à l’hôpital de Soroka à Beer Sheva avec des blessures qui ne mettaient pas leur vie en danger. Un officier a été traité après avoir subi des blessures modérées, alors que deux autres soldats ont pu quitter l’hôpital peu après leur arrivée.
Cet épisode de violence a rompu plusieurs semaines de calme relatif le long de la frontière normalement agitée.
Début 2019, on a assisté à une augmentation importante du niveau de violence le long de la frontière avec Gaza, avec des émeutes nocturnes et des incendies déclenchés par des ballons incendiaires, mais la violence a cependant diminué ces dernières semaines grâce à un accord de cessez-le-feu scellé entre Israël et le groupe terroriste du Hamas au pouvoir à Gaza.
Selon les termes du cessez-le-feu fragile négocié par des officiels égyptiens et des Nations unies suite à un épisode de grande violence en mai dernier, Israël doit assouplir certains aspects du blocus sur l’enclave côtière en échange d’un calme relatif. Israël maintient que le blocus est nécessaire pour empêcher des armes d’entrer dans Gaza et des objets à double emploi qui pourraient être utilisées dans des attaques contre lui.
Mercredi, Israël a achevé un exercice de quatre jours qui visait à préparer un conflit possible avec des combattants basés dans l’enclave palestinienne.