Ramallah rejette les attaques contre les civils après la fusillade de Tel Aviv
Le bureau d'Abbas dit qu'il s’oppose à toutes ces « opérations... de tout parti » ; plus tôt, son groupe, le Fatah, a accusé 'l'occupation' israélienne d’être responsable de cette violence
Le bureau du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exprimé jeudi un rejet général de la violence contre les civils, même si il n’a pas nommé spécifiquement l’attaque terroriste meurtrière à Tel-Aviv qui a eu lieu un jour plus tôt.
« La présidence a rejeté à plusieurs reprises toutes les opérations contre les civils de tout parti, peu importe leur justification », exprimait une déclaration du bureau d’Abbas fournie au Times of Israel.
La présidence a souligné que « pour parvenir à une paix juste, tout le monde doit s’abstenir d’actes qui permettront d’accroître la tension et le recours à la violence ».
« La réalisation d’une paix juste, et la création d’un climat positif, sont ce qui conduira à la diminution de la tension et de la violence dans la région », ajoutait le communiqué.
Mercredi soir, un compte Twitter attribué au parti Fatah d’Abbas a publié une déclaration disant qu’Israël « récoltait ce qu’il avait semé en choisissant la violence contre le peuple palestinien ».
En avril, Abbas a publié une déclaration rejetant la violence après un bombardement de bus à Jérusalem qui avait blessé 21 personnes, mais a également indiqué qu’il ne pensait pas que ses paroles avaient beaucoup d’effet.
« Je suis contre ces attaques et je l’ai dit maintes et maintes fois ». Mais si un jeune Palestinien perd espoir, « alors il ou elle ne se soucie pas que je condamne ses actes », a déclaré Abbas au journal allemand Der Spiegel dans une interview en avril.
En mars, il a dit à un journaliste israélien qu’il était contre les attaques au couteau et soutenait uniquement la résistance palestinienne pacifique.