Réaction de la LICRA sur le burkini
"Des déclarations irresponsables et souvent contradictoires ont été faites par des personnalités politiques," a déclaré Gérard Folus

La Ligue Contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA) de Toulouse a réagi face au débat sur le burkini.
« Tout au long du mois d’août, nous avons assisté à une curieuse polémique autour du port du burkini sur nos plages, alors que notre pays est l’origine des droits de l’Homme, des idéaux de fraternité les plus nobles, et qu’il a toujours combattu le communautarisme lorsqu’il est excessif et totalitaire », a souligné le porte-parole de la Licra, Gérard Folus, rapporte le site La Dépêche.
« Des déclarations irresponsables et souvent contradictoires ont été faites par des personnalités politiques ou du monde associatif sur cette nouvelle mode religieuse contraire à la laïcité, que ces mêmes personnes ont combattu préalablement au nom de la dignité de la femme, » a ajouté le porte-parole avant de signaler que la loi française devait être révisée et précisée concernant la présence des signes religieux ostentatoires dans l’espace public.
Selon la LICRA la loi doit être revue, « dans le strict respect de toutes les croyances, et ce dans le but de maintenir l’unité nationale dont nous allons avoir le plus grand besoin très rapidement. »
De son côté Francis Kalifat, président du CRIF, a déclaré que les législateurs devraient « envisager de différencier les symboles religieux des symboles politico-religieux ».
L’islam radical est sectaire et ses fanatiques « cherchent des moyens aujourd’hui pour déstabiliser la République française dans le but de vaincre le modèle de société que nous habitons aujourd’hui », avait ajouté ce dernier.