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Rencontre entre Erdogan et le chef d’état major iranien

Le président turc a reçu le général Bagheri, qui a aussi vu le ministre turc de la Défense, en compagnie de son propre chef d'état-major

Le chef d'état-major iranien, Mohammad Bagheri, et le président turc Recep Tayyip Erdogan au palais présidentiel d'Ankara, le 16 août 2017. (Crédit : présidence turque)
Le chef d'état-major iranien, Mohammad Bagheri, et le président turc Recep Tayyip Erdogan au palais présidentiel d'Ankara, le 16 août 2017. (Crédit : présidence turque)

Le chef d’état major iranien Mohammad Bagheri a rencontré mercredi le président turc Recep Tayyip Erdogan, au cours d’une visite à Ankara pour des discussions au plus haut niveau, notamment sur la crise syrienne et l’Irak.

La rencontre s’est tenue au palais présidentiel en fin d’après-midi selon la présidence turque. Sur les images publiées sur le site de celle-ci, il apparaît que la rencontre a eu lieu en présence du chef d’état-major turc, Hulusi Akar.

La rencontre entre Erdogan et Bagheri a duré cinquante minutes, selon l’agence progouvernementale Anadolu, qui ne donne aucun détail sur le contenu de leur échange.

Le général Bagheri, arrivé à Ankara la veille, a également rencontré mercredi le ministre turc de la Défense, Nurretin Canikli, selon les médias.

Les rencontres à ce niveau sont « sans précédent », selon l’agence officielle iranienne IRNA.

Parmi les sujets abordés au cours de cette visite de trois jours figure la sécurité à la frontière qui sépare les deux pays.

« L’insécurité » causée par des « groupes terroristes » au niveau de la frontière entre l’Iran et la Turquie, « ont conduit le général Bagheri […] à se rendre en Turquie pour examiner les moyens disponibles pour lutter contre ces groupes avec la Turquie », a déclaré le général Ramezan Sharif, porte-parole des Gardiens de la révolution, selon des propos rapportés par IRNA.

Il n’était pas précisé à quels groupes « terroristes » il faisait allusion.

« Actuellement, du fait de la situation dans la région et parce que nous partageons des frontières […], nous devons discuter avec ce pays sur différents sujets », a-t-il poursuivi.

Construction d'un mur à la frontière entre la Turquie et la Syrie, en 2015. Illustration. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Construction d’un mur à la frontière entre la Turquie et la Syrie, en 2015. Illustration. (Crédit : capture d’écran YouTube)

La Turquie avait annoncé la semaine dernière la construction d’un « mur de sécurité » à sa frontière avec l’Iran sur le modèle du mur en construction avec sa frontière syrienne.

Les relations entre la Turquie sunnite et l’Iran chiite sont parfois tendues, Erdogan ayant évoqué par le passé le danger du « nationalisme persan », notamment en Irak.

Les deux pays soutiennent des parties adverses en Syrie, puisque l’Iran, comme la Russie, est allié au président Bashar el-Assad, tandis que la Turquie soutient l’opposition.

Mais les trois pays ont été amenés à coopérer à plusieurs reprises sur ce dossier, notamment lors des négociations à sur la Syrie à Astana.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, a mentionné mercredi des discussions en cours sur la situation dans la province syrienne d’Idleb actuellement sous le joug des jihadistes, évoquant l’arrivée du chef d’état-major iranien et annonçant une visite à venir du chef d’état-major russe, sans en préciser la date.

Le général Bagheri a confirmé qu’Ankara et Téhéran avaient également discuté du référendum d’indépendance prévu le 25 septembre au Kurdistan irakien, auquel tous deux s’opposent fermement.

« Les deux parties ont souligné que si le référendum avait lieu, il conduirait au début d’une série de tensions et de conflits en Irak, dont les conséquences affecteraient les pays voisins », a-t-il dit. « La tenue du référendum impliquera l’Irak, mais aussi l’Iran et la Turquie, c’est pourquoi les autorités des deux pays soulignent qu’il n’est pas possible et ne devrait pas avoir lieu. »

La Turquie entretient de bonnes relations avec le dirigeant kurde irakien Massoud Barzani mais elle est farouchement opposée à toute constitution d’un état kurde à sa frontière.

Cavusoglu a notamment estimé mercredi que ce référendum « peut mener jusqu’à une guerre civile » en Irak.

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