Rivlin a accueilli la gouverneure générale de Nouvelle-Zélande
Les deux dirigeants ont salué la relation “particulière” entre les deux nations, “éloignées géographiquement mais proches spirituellement, émotionnellement et intellectuellement”
Le président Reuven Rivlin et son épouse, Nechama Rivlin, ont accueilli lundi à la résidence présidentielle de Jérusalem la gouverneure générale de Nouvelle-Zélande, Patricia Reddy, et son époux David Gascoigne, a annoncé la présidence dans un communiqué, avant un déjeuner de travail.
La dirigeante néo-zélandaise est en Israël à l’occasion de la commémoration du centenaire de la bataille de Beer Sheva, à laquelle ont participé des soldats de l’ANZAC, un corps d’armée formé de troupes australiennes et néo-zélandaises.
Le président a salué l’amitié « très particulière » entre les deux pays, qui a « commencé bien avant qu’Israël n’existe même en tant qu’état indépendant. »
« Il y a 100 ans, les soldats de Nouvelle-Zélande ont aidé à libérer la Terre d’Israël de l’Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale. Ce sont les soldats de Nouvelle-Zélande et des autres forces de l’ANZAC qui ont conquis Beer Sheva, et dans cette bataille, 31 soldats ont perdu la vie », a rappelé Rivlin.
« Leur héritage est celui d’une grande amitié entre nos peuples. Aujourd’hui, nous construisons sur cet héritage », a-t-il ajouté.
Rivlin a ensuite salué les relations commerciales florissantes entre les deux pays, s’estimant « certain que cela entraînera des relations plus étroites et plus fortes entre nos peuples. »
Reddy a remercié le président de son accueil et rappelé que sa première visite en Israël datait de 1980, pendant des vacances.
Après avoir affirmé que c’était un « grand honneur » de pouvoir commémorer la bataille de Beer Sheva en Israël, elle a annoncé un accord majeur entre une entreprise énergétique néo-zélandaise et une entreprise israélienne, pour « collaborer sur la technologie, le futur, l’internet des objets et faire des progrès pour Israël et la Nouvelle-Zélande. »
Elle a souligné que les deux pays étaient certes « éloignés géographiquement mais très [proches] spirituellement, émotionnellement et intellectuellement », notamment en raison de la taille des deux états et de leurs progrès technologiques, et de leur « besoin d’être intelligents pour avancer. »