Ryad dit avoir convenu avec Washington « de mettre fin à la guerre à Gaza et de libérer tous les otages »
L’affirmation de Faisal ben Farhan al-Saud n'a pas été confirmée par la Maison Blanche ; Donald Trump, qui espère sécurité et dignité pour les Gazaouis, a affirmé que le Hamas, qui "se délecte du viol, de la torture et du meurtre", ne peut pas rester à Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhan Al-Saud a déclaré mercredi, lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet du Golfe, que les États-Unis et l’Arabie saoudite « avaient convenu de mettre fin à la guerre à Gaza et de libérer tous les otages ».
Il a affirmé que l’administration américaine était prête à prendre « des décisions très courageuses » pour parvenir à un cessez-le-feu dans la région. Une telle issue ouvrirait la voie à la résolution de « problèmes plus larges de la Palestine », notamment « l’avènement, espérons-le, d’un État palestinien », selon un article du New York Times.
Aucune déclaration similaire n’a été faite par les États-Unis concernant d’éventuels accords conclus avec l’Arabie saoudite au sujet de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza.
« Nous devons parvenir à un cessez-le-feu à Gaza dès que possible », a également déclaré Saud. Et d’ajouter que « sans cessez-le-feu à Gaza, il serait difficile d’acheminer l’aide » vers l’enclave.
Il a également déclaré que l’Arabie saoudite « soutenait pleinement les négociations nucléaires entre les États-Unis et l’Iran », ajoutant qu’il « espérait des résultats positifs ».
En outre, il a indiqué que les Saoudiens et les États du Golfe « seront les premiers soutiens » d’une « renaissance économique » syrienne.

« Nous voulons voir la Syrie bâtir une économie durable et parvenir à l’autosuffisance », a-t-il déclaré.
« Cela nécessite un coup de pouce, et ce coup de pouce viendra de ses amis dans la région et au-delà. »
Lors du sommet du Golfe à Ryad, le président des États-Unis Donald Trump a exprimé son souhait « d’un avenir sûr et digne pour les Palestiniens » à Gaza. Il a toutefois ajouté que cela ne serait pas possible sous le régime actuel du groupe terroriste palestinien du Hamas, qu’il a qualifié de « groupe qui se délecte du viol, de la torture et du meurtre d’innocents ».
Il a exprimé sa « profonde gratitude » envers les pays du Golfe pour leur rôle dans les efforts visant à « mettre fin à ce terrible conflit, notamment en obtenant la libération de l’otage américain Edan Alexander ».
“We thought Edan was dead.”
US President Donald Trump says Hamas cannot pursue peace while delighting in terror, as he thanks Gulf leaders for helping secure the release of American hostage Edan Alexander.#US #Gaza #Palestine #SaudiArabia #GCC pic.twitter.com/rhqbRUmcYb
— Al Arabiya English (@AlArabiya_Eng) May 14, 2025
« Nous pensions qu’Edan était mort », a-t-il souligné, avant d’ajouter que « toutes les personnes retenues en otage, quelle que soit leur nationalité, doivent être libérées pour permettre l’instauration de la paix ».