Israël en guerre - Jour 491

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Saar quitte HaMahane HaMamlahti et demande un siège dans le cabinet de guerre

"Notre voix, celle de la droite authentique, est plus essentielle aujourd'hui que jamais", dit le leader de Tikva Hadasha ; "Merci et bonne chance", répond le chef de Kakhol lavan

Gideon Saar, à gauche, et Benny Gantz lors d'une cérémonie de nomination du ministre de la Justice, le 14 juin 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90/Dossier)
Gideon Saar, à gauche, et Benny Gantz lors d'une cérémonie de nomination du ministre de la Justice, le 14 juin 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90/Dossier)

Exigeant de rejoindre le cabinet de guerre du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le député Gideon Saar a annoncé mardi soir la scission de la faction HaMahane HaMamlahti, rompant son alliance avec le parti Kakhol lavan du ministre Benny Gantz.

S’exprimant lors d’un rassemblement de son parti Tikva Hadasha à Tel Aviv, l’ancien haut responsable du Likud a déclaré que s’il avait « du respect pour mes collègues, qui représentent le parti HaMahane HaMamlahti au sein du cabinet de guerre […], malheureusement, ils ne font pas entendre la voix, les positions et l’accent que j’y mettrais. »

« C’est pourquoi, en votre nom, je formule la demande de rejoindre le cabinet de sécurité et de participer à l’élaboration des politiques », a expliqué Saar. « Notre voix, la voix d’une droite digne d’un homme d’État, est plus essentielle aujourd’hui que jamais. Israël a désormais besoin d’une alternative de droite respectable. Si nous ne prenons pas l’initiative, je ne vois personne d’autre qui puisse le faire.

Saar a déclaré qu’il avait décidé « de mettre fin à son partenariat avec le parti Kakhol Lavan et de rétablir immédiatement la faction Tikva Hadasha (…) en tant que faction indépendante, qui exprimera clairement notre vision nationale et civile du monde ».

Après cette annonce, la députée Tikva Hadasha Sharren Haskel a déclaré que ce n’était « pas un secret qu’il y a eu pas mal de défis et de difficultés depuis le choix de la fusion [avec Gantz], mais j’ai toujours cru en ma propre voie, la voie de Gideon Saar et la voie de Tikva Hadasha… et nous sommes restés loyaux à cette voie. »

La réponse de Gantz à Saar a été laconique, se limitant à un « Merci et bonne chance ».

Benny Gantz, membre du cabinet de guerre, s’exprime auprès des médias après une réunion avec le leader de la minorité au sénat Mitch McConnell au Capitole, à Washington, le 4 mars 2024. (Crédit : Tasos Katopodis/Getty Images/AFP)

« Je suis avec Benny Gantz », a tweeté le député de Kakhol lavan Matan Kahana, suite à l’annonce. « Nous restons un parti centriste avec une aile droite forte, qui, j’en suis sûr, se renforcera encore à l’avenir ».

Saar, ancien ministre du Likud, a été poussé hors du parti après avoir défié Netanyahu pour son leadership il y a plusieurs années. Son parti Tikva Hadasha, qui dispose de quatre sièges, a fusionné avec le parti de Gantz Kakhol lavan, qui en a huit, en juillet 2022.

La nouvelle alliance HaMahane HaMamlahti a rejoint la coalition de Netanyahu à titre de mesure d’urgence au début de la guerre.

Auparavant, le parti avait refusé de siéger avec Netanyahu, qui est en procès dans trois affaires de corruption et a été accusé de vouloir miner la démocratie israélienne avec le projet de refonte judiciaire de son gouvernement d’extrême droite, qui a depuis été suspendue.

Dans le cadre de l’accord, cinq membres de HaMahane HaMamlahti ont été ajoutés au cabinet de sécurité élargi qui fonctionne sous tout gouvernement : Gantz, Eisenkot, Gideon Saar, Chili Tropper et Yifat Shasha-Biton.

Gantz a en outre été nommé au cabinet de guerre restreint de Netanyahu et Eisenkot a été nommé en tant qu’observateur.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à droite) et le ministre de l’Intérieur Gideon Saar, à la Knesset, le 9 juillet 2013. (Flash 90)

Selon la presse israélienne, au lendemain de l’entrée de HaMahane HaMamlahti dans la coalition, Netanyahu a entamé des discussions sur les moyens de ravir Saar à Gantz, le chef du parti.

Des sources du bureau du Premier ministre ont déclaré à Haaretz en décembre que Netanyahu et ses acolytes étaient satisfaits de la rhétorique faucon de Saar et qu’ils voulaient le réintégrer dans leur camp.

Dans une interview accordée à la chaîne de la Knesset le mois dernier, Saar a indiqué qu’il ne pensait plus que Netanyahu devait être boycotté.

Cependant, Saar a également indiqué qu’il n’avait pas changé son opinion personnelle sur Netanyahu et a déclaré qu’après la tenue de nouvelles élections, les politiciens devaient respecter la volonté du peuple.

L’équipe du Times of Israël a contribué à cet article.

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